C’est pour avoir porté des coups de poings au visage et tenté d’étrangler sa compagne qu’un homme d’une trentaine d’années comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Créteil.
Le 7 septembre dernier, profitant de l’absence de son mari, une jeune femme de 24 ans se présente à la police municipale du Plessis-Trévise. Elle explique avoir été agressée par son compagnon la veille. Cet homme est également le père de leur enfant, âgé de trois ans.
Conduite au commissariat de Chennevières, la jeune femme, de nationalité albanaise comme son compagnon, explique aux policiers “avoir peur pour sa vie”. Les agents constatent des traces de coups au visage.
Interrogée sur leur vie commune, la victime explique qu’ils vivent ensemble depuis plus de trois ans et qu’il la frappe “au moins une fois par semaine” .
“Il lui donne des coups de poings, lui tire les cheveux, lui ‘éclate la tête sur la table‘”, explique la présidente du jury en lisant la déposition de la jeune femme auprès des policiers.
Le prévenu, lui, reconnait simplement lui avoir “attrapé le bras”. Pour le reste, il explique “qu’elle marque très vite (…) elle se cogne toute seule quand je la secoue”.
Lorsque la présidente du jury énumère toutes les blessures constatées sur le corps de la jeune femme, le prévenu répond que “pendant dix secondes, parfois, je ne suis plus moi même” niant cependant les coups.
Lors de de son audition par la police, l’homme explique qu’il assume seul les revenus du foyer, excédé de devoir répondre de ses actes : “Elle me met une plainte sur le dos alors que c’est moi qui la nourrit ! “
Suivant les réquisitions du Parquet, le Tribunal a condamné le prévenu à huit mois d’emprisonnement avec sursis, ainsi qu’une obligation de soins et l’interdiction d’approcher la victime.
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Aucune violence n’est admissible ou excusable. Mais lorsque l’on parle des ‘violences conjugales’ on ne parle que des violences dont les femmes sont victimes …
Chaque année, il y a environ 150 femmes tuées par leur compagnon (ce qui est inacceptable je le répète).
Mais il y a aussi 50 hommes (un par semaine) tué par leur compagne, et on en parle jamais ; pourquoi ?
Il y a aussi environ 70 meurtres de mineurs, dont 70 % sont le fait de leur mère, et là aussi on en parle jamais ; Pourquoi ?
Parce que la mort d’un homme ou d’un enfant (une centaine par an) est moins grave que celui d’une femme (150 par an) ?
Il y a aussi chaque année environ 800 meurtres, dont 150 dont la victime est une femme ; les hommes sont donc les principales victimes des meurtres (650 hommes et 150 femmes), contrairement à ce que l’on veut faire croire.
Enfin, je rappelle qu’il y a environ 33 000 000 hommes en France ; les meurtres sont donc le fait, et heureusement, d’une infime minorité.
En fait il y a en France un tabou absolu : la violence féminine, qui pourtant est une réalité :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_f%C3%A9minine
Un seul commentaire ! Il y a vraiment un tabou 🙂
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