Votre ville est-elle cyclable? Faites votre palmarès en Val-de-Marne

La Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) a lancé la deuxième édition de son “baromètre national des villes cyclables” le 9 septembre dernier et vous avez jusqu’au 30 novembre pour y répondre. Seules les villes ayant obtenu plus de 50 réponses figureront dans le baromètre et plus il y aura de réponses, plus pertinents seront les résultats.

Le questionnaire explore le ressenti général de l’utilisateur, la sécurité, le confort, l’importance accordée au vélo dans la commune, ou encore les dispositifs de stationnement et de services vélo qui sont proposés. Vous pouvez aussi indiquer les gros points noirs en ville.

Lien vers l’enquête

Pour l’heure, seulement 17 villes sur 47 ont obtenu plus de 50 réponses pour figurer dans le baromètre avec le détail des réponses. Et pas forcément les plus peuplées puisque Marolles-en-Brie, parmi les communes les moins peuplées, a déjà dépassé la cinquantaine de réponses (photo de une : la bourse aux vélos à Marolles). Ci-dessous le nombre de réponses par commune au 11 novembre 12 heures.

En 2017, 15 communes avaient été qualifiées, dont trois avaient été jugées comme ayant un environnement “moyennement favorable” au vélo (Vincennes, Arcueil et Fontenay-sous-Bois) tandis que Le Perreux-sur-Marne, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort, Créteil, Cachan et Marolles-en-Brie avaient été perçues comme étant “plutôt défavorables”, et même Alfortville, Fresnes et Saint-Maur-des-Fossés “défavorables”. Villejuif, Vitry-sur-Seine et Limeil-Brévannes avaient été décrites comme “très défavorables”.

Seulement 21 villes sur 316 ont obtenu la moyenne en 2017

La précédente enquête avait enregistré un climat “plutôt défavorable” pour 30% des communes qualifiées, “défavorable” pour 28% et très défavorable pour 11%. Seulement 5% renvoyaient un climat “plutôt favorable”, et 1% “favorable”. Quant aux critères les plus cités pour développer la pratique du vélo, 79% des votants exigeaient un réseau cyclable complet et sans coupure, 52% des itinéraires vélo rapides et directs, 34% un entretien des pistes et bandes cyclables, 31% des stationnements vélo adaptés et sécurisés, et 31% une limite du trafic motorisé en ville.

La FUB avait par ailleurs demandé la création d’un fond national vélo de 200 millions d’euros par an pour aider les villes à investir, notamment dans la création de places de stationnement.

Forte de sa première édition, qui avait réussi à sonder plus de 113 000 usagers dans plus de 300 communes, la FUB entend cette fois mesurer l’écart entre les attentes des citadins et les différentes politiques publiques menées pour y répondre depuis 2017. Les conclusions du baromètre sont attendues début février 2020. De qui nourrir les programmes aux municipales.