Yves Peryagh candidat aux municipales à Choisy-le-Roi

Oui bien sûr, la droite va changer le monde. Pardon la ville de Choisy le roi, qui comme vous le dites est depuis des lustres sous mandature communiste.
Une politique locale est avant tout l’expression de la politique globale. On ne fait rien localement quand tout est décidé en central, au niveau de l’Etat.
Avec un Etat français depuis des lustres sous la droite, (excepté la gauche de 81 à 83) qui soutient le capitalisme libéral et ultra libéral, qui poussent à favoriser les actionnaires, plutôt que la classe populaire.

Avec toutes les lois votées à leur avantage, il ne reste plus de progrès social, celui mis en place par les communistes après la 2de guerre mondiale et dont nous fêtons les 75 ans du programme du CNR (Conseil National de la Résistance) :
Nationalisations, « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques » ;
Liberté de la presse.
Naissance d’une Sécurité Sociale, avec des retraites par répartition pour nos anciens (qu’on cherche à casser depuis des lustres, avec Réformes sur réformes), d’une couverture maladie pour toutes et tous, d’une assurance chômage, pour pallier le chômage, d’une Allocation Familiale, pour compenser le travail, encore non reconnu, des femmes au sein des familles.
15 mars 1944 : le programme du CNR
https://www.les-crises.fr/15-mars-1944-cnr/

La droite au pouvoir depuis des lustres n’a fait que renforcer ces attaques contre un système collectif solidaire et redistributif.

Regardez “La répartition du PIB (L’enjeu des retraites)” sur YouTube

Plus encore, le chômage est une mesure inhérente au capitalisme, il permet l’exploitation et le maintien des bas salaires, en l’utilisant comme chantage à l’emploi. Et surtout il exclu. Un système qui exclu ses membres, est voué à disparaître, il n’a pas sa place dans la cité.

De nos jours et depuis une 50taine d’années, les médias servent le capital, qui le leur rend bien. De presse libre on passe à la presse acheté par le capital.

Du coup, au lieu d’avoir un peuple éclairé, nous avons un peuple, conditionné, qui pour la plupart ne comprend plus rien au politique. Un peuple donc désengagé, qui laisse la démocratie représentative réfléchir à sa place.

Le langage des politiques est volontairement incompréhensible. Pourtant la politique ce n’est pas si compliqué, c’est même accessible à toutes et tous. Même aux enfants !!! C’est selon la définition la gestion de la cité (cité =Polis en grec). Mais on a tout fait pour éloigner le peuple de son destin de citoyen, pour l’ assujettir, en recherchant à l’abrutir par des Jeux, des réalités fictions, montées de toutes pieces. Afin qu’il ne comprennent rien à ce qui se joue sur son dos, contre lui même.

Le chômage et l’exclusion, engendrent la délinquance, qui elle même sert bien le système. De délinquance, on passe au mode répression, la répression, qui permet de renforcer les effectifs de police et de taper plus facilement sur le peuple, qui serait amener à se révolter, contre les injustices sociales, fiscales et judiciaires.

Non Monsieur, la droite n’est pas pour l’interêt général, ça se saurait. Elle n’est là que pour son intérêt et l’interêt du capital, bref l’interet des actionnaires.

Sinon pourquoi casser le service public. Pourquoi ne pas favoriser le plein emploi pour toutes et tous, en répartissant le travail.
9 à 10 Millions de chômeurs, alors que l’on manque cruellement de personnel dans les hôpitaux, les écoles, les crèches, les centres commerciaux, les entreprises, les services publics, la psychiatrie, les urgences, les transports… Ailleurs, des burn-out, de la souffrance, de trop travailler isolement et ou en compétition, on en meurt aussi, parce que le sens du commun et du collectif a disparu.
Travailler moins, toutes et tous, partager le travail, être utile à l’autre, à son prochain, prévenir les risques, de délinquance, donner des perspectives à la jeunesse, en grande souffrance, elle aussi, avant l’heure !

Non, la droite c’est le non sens général, c’est la recherche de la compétition, dès le plus jeune âge, à l’école, au travail, au sport. C’est l’exclusion des un-es et des autres, à l’école, au travail, à l’université, partout.

Plutôt que de renforcer les solidarités on les casse à la base. On va plus loin, pour garder le contrôle, on nous fait croire que c’est l’étranger notre ennemi. On attise donc les racismes, entre les communautés.
Le véritable racisme, c’est le racisme de classe qui perdure. Oui celui là est omniprésent, arrogant et destructeur à la fois.
La classe dominante qui exploite le reste de la classe populaire, pour son unique intérêt, celui d’assouvir son appétit de possession. Mais jusqu’à quand ?
Les Gilets Jaunes nous ont réveillé, tâchons de ne pas nous rendormir.

Cette classe qui refuse de partager le fruit de la richesse nationale, et qui pour ce faire, met en place une école au rabais mais qui finance parrallelement les écoles privées, via l’impôt, bien sûr, des hôpitaux au rabais, pour ouvrir des cliniques privées super équipées et pousser le peuple à se tourner vers ses cliniques et faire disparaître ce qui nous appartient.
On voudrait nous faire croire que la France n’a pas les moyens d’assurer des services publics de qualité (écoles, crèches, maternité, hôpitaux, Eau, Assainissement, enfance, transports, Énergie, Communication, banques…) alors que c’est un choix politique !!!

En 1945 le PIB de la France est de 400 Milliards d’€
En 2018 le PIB de la France est de 2400 Milliards d’€.
Pour ne rien partager, alors on s’appuie sur les populismes, et on s’apprend à faire monter l’extrême droite pour ne pas laisser la place à ceux qui cherchent l’interet commun, ou l’interet général et pour gagner les élections.
C’est un danger pour la cohésion sociale, mais on sait que le capital, n’a rien à foutre de la cohésion sociale.
Le capital nous veut à genoux, à travailler 70 heures par semaine si possible pour ne pas avoir pas le temps de réfléchir seul-e et ou ensemble, collectivement, à quel monde nous souhaiterions vivre.

Que la classe populaire lors des élections, malgré son pouvoir limité, réfléchisse bien avant de mettre le vote dans l’urne. C est notre unique droit dans une pseudo-démocratie qui n’a d’objectif que de nous voler notre droit à décider de nous-mêmes.