Les chiffres de la mortalité routière en Val-de-Marne se stabilisent avec 27 décès recensés en 2019, soit le nombre exact de victimes l’année précédente. Les premières victimes sont les conducteurs ou passagers de deux-roues motorisés.
Avec 2573 accidents de la route dont 26 mortels ayant fait 27 victimes, le Val-de-Marne a égalé, en 2019, les chiffres de 2018. Au premier rang des décès se retrouvent les utilisateurs de deux-roues motorisées. Quatorze d’entre eux ont trouvé la mort soit 52% du total. Viennent ensuite les piétons qui ont été huit cette année à trouver la mort (30%). Pour mémoire, ils étaient 16 l’année dernière ! Enfin, cinq utilisateurs de véhicules léger sont décédés (18%). En dehors des victimes fatales de ces accidents, près de 2989 personnes ont été blessées dans le département.
La police a procédé à 9480 dépistages d’alcoolémie et à 2379 dépistages pour stupéfiants. En parallèle, la préfecture du Val-de-Marne a lancé l’an dernier, à l’occasion d’un parlement local réunissant les acteurs de la sécurité routière, une nouvelle stratégie de prévention pour essayer de faire baisser l’accidentologie via un travail sur le partage de la chaussée.
Le nombre de dépistages en matière d’alcoolémie est trop faible. Pour l’augmenter, il serait utile de dispenser les policiers municipaux de l’autorisation préalable de l’OPJ pour faire un dépistage consécutif à la commission d’une infraction puni de la peine complémentaire de suspension du permis de conduire (feu rouge, stop, non respect priorité, gros excès de vitesse, etc.).
Il est utile de rappeler que les policiers nationaux et les gendarmes ont l’obligation de faire de tels dépistages pour les infractions citées.
Si on veut améliorer la lutte contre l’alcool au volant, il faut faire disparaître cette différence entre APJ d’un côté et OPJ et APJ de l’autre.
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