L’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’organisation des soins de cancérologie a été désastreux. L’Institut Gustave Roussy de Villejuif et une équipe de chercheurs de l’Inserm évaluent une augmentation de la mortalité par cancer à 5 ans comprise entre 2 et 5% et mettent en garde contre les effets d’une seconde vague si elle n’est pas davantage anticipée par les professionnels de l’oncologie.
«Les résultats de la simulation montrent notamment que l’inquiétude des patients quant à la contamination et leur venue plus tardive dans les centres de soins pour recevoir leurs traitements et les retards au diagnostic pourrait se traduire par une augmentation de la mortalité par cancer entre 2 et 5% à 5 ans. Ce sur-risque pourrait augmenter en cas de deuxième vague et il sera important de tout mettre en œuvre pour maintenir le diagnostic et l’offre de soins en cancérologie», explique l’IGR.
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