Depuis les premiers coups de pioche du Grand Paris Express, les abords des futures gares, entrées de tunnelier ou encore puits d’aération connaissent des restrictions de circulation et stationnement qui, cumulées à d’autres travaux, achèvent de bloquer le trafic. D’où l’idée de créer un outil pour anticiper.
C’est dans ce contexte que le Conseil départemental du Val-de-Marne, premier département concerné par le chantier, a développé, avec le soutien de la Société du Grand paris (SGP), maître d’ouvrage du Grand Paris Express, et du Conseil régional d’Ile-de-France, un outil collaboratif, Olivia, permettant de cartographier les chantiers en cours mais aussi les événements (marché, fête de ville…) pour éviter le trop plein et le blocage complet.
L’enjeu de l’outil est désormais d’être partagé largement entre tous les acteurs qui engagent des chantiers (collectivités maîtres d’ouvrage, entreprises du BTP, concessionnaires, aménageurs…). “Les villes et l’État, qui ont le pouvoir de police de circulation, instruisent les demandes de travaux directement avec Olivia. Ils délivrent ensuite les arrêtés, les prorogent ou les abrogent selon les difficultés identifiées. Ils peuvent aussi demander d’adapter les calendriers de réalisation, obtenir un complément d’informations…”, explique le Conseil départemental.
Concrètement, l’outil a été mis en test depuis décembre et devrait monter en puissance au fur et à mesure que les collectivités et opérateurs s’en emparent. D’ores et déjà, 16 des 28 communes traversées par les lignes 15 sud et 14 Sud du Grand Paris Express ont manifesté leur intérêt et dix ont signé une convention d’utilisation. Les villes de la 15 Est sont aussi sur les rangs. “La plateforme est accessible gratuitement à tous les maîtres d’ouvrage agissant dans l’espace public. Ils saisissent les informations des chantiers (périmètre géographique, période, durée, nature des travaux, déviations…). L’ensemble des données est ensuite visible en temps réel sur une carte”, précise le département.
En termes d’investissement, le développement de l’outil et son exploitation sur sept ans, durée estimée du chantier Grand paris Express dans le département, représente un coût de 5 millions d’euros, financé à 57% par la Société du Grand Paris, 37% par le Conseil départemental du Val-de-Marne et 6% par le Conseil régional d’Ile-de-France.
Oui bonjour. Ce qui “achève d’abord de bloquer le trafic”, c’est la trafic induit, conséquence du choix fait quasi exclusivement en faveur de l’automobile, au détriment de tous les autres moyens de transports.
Paradoxe de Braess.
C’est la place / l’emprise au sol prise par une voiture, garée ou en circulation, pour transporter à peine + d’1 personne.
C’est ça qui achève de bloquer de bloquer le trafic.
Favorisez tous les autres moyens de transports, vous débloquerez le trafic.
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