Santé | Ile-de-France | 09/12/2020
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Coronavirus en Ile-de-France: le taux d’incidence remonte

Coronavirus en Ile-de-France: le taux d’incidence remonte © Gerd Altmann Pixabay

La semaine dernière, tous les indicateurs étaient au vert en Ile-de-France, mais la courbe de ces tous derniers jours n’a pas poursuivi sa baisse. Le nombre de cas positifs augmente notamment à Paris et chez les 20-29 ans.

“Le taux d’incidence remonte aujourd’hui dans 6 départements d’Ile-de-France et reste au-dessus de 100. L’activité hospitalière est soutenue, avec des flux importants (47 entrées en réa hier). La bataille contre le virus n’est pas gagnée”, a alerté ce mardi, dans un tweet, le directeur de l’ARS (Agence régionale de santé d’Ile-de-France), Aurélien Rousseau.

“Nous assistons depuis deux jours à un plateau qui appelle à la vigilance”, insiste également Eric Véchard, directeur de la délégation départementale de l’ARS en Val-de-Marne, qui note que la baisse des hospitalisations est réelle mais lente. L’épidémie n’a pas non plus disparu des Ehpad. “11 Ehpad connaissent encore un épisode actif contre près de la moitié des établissements du département au pic de la deuxième vague”, indique Eric Véchard.

La courbe établie par Santé Publique France, avec les données de taux d’incidence pour 100 000 habitants sur une semaine glissante (du 29 novembre au 5 décembre), reflète effectivement une remontée de ce taux, suivie d’un plateau depuis quelques jours.

Au niveau régional, le taux d’incidence (sur 7 jours glissants du 29 novembre au 5 décembre) est de 103,6 pour 100 000 habitants en Ile-de-France contre 106,9 en France, avec des disparités entre les départements, comme en témoignent les chiffres ci-dessous.

DépartementTaux d’incidence
Paris87,2
Hauts-de-Seine81,8
Seine-Saint-Denis126,3
Val-de-Marne119,6
Seine-et-Marne113
Yvelines98,8
Essonne90,6
Val d’Oise120,4

Au-delà des différences entre départements, les différence sont aussi importantes entre les communes. Quelques villages atteignent ainsi un taux d’incidence supérieur à 1000 pour 100 000 habitants, soit plus de 1% de la population, sans doute en raison d’un cluster. Quelques groupes de villes voisines entre elles ont aussi des taux au-dessus de 150 voire de 250, notamment dans le nord est de Paris (croissant formé de Stains, Garges-lès-Gonesse, Gonesse) ou dans le sud-est (Valenton, Limeil-Brébannes, Boissy-Saint-Léger, Sucy-en-Brie, La Queue-ne-Brie, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie)

Pour le détail par ville, voir la carte interactive de Santé Publique France ci-dessous.

Hausse du nombre de cas positifs le 4 décembre

Ce plateau du taux d’incidence se retrouve dans les dernières données des tests positifs, également disponibles jusqu’au samedi 5 décembre. On y observe pour la première fois depuis le début de la décrue un pic des tests le vendredi 4 décembre qui ne correspond pas aux tendances habituelles des vendredis.

Sur les 6 premiers jours de la semaine (les données de la semaine complète seront disponibles ce mercredi soir), la décrue des nouveaux cas positifs amorce un plateau.

Le nombre de cas positifs chez les 20-29 ans augmente

En classe d’âge, on observe une progression du nombre de cas positifs chez les 20-29 ans entre les 6 premiers jours de la semaine du 30 novembre et la semaine complète précédente (passant de 1417 à 1437). Les autres classes d’âge sont en diminution -sur 6 jours donc il faudra attendre les résultats du dimanche pour avoir une vision sur la semaine complète.

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