Alors que de nouveaux cas de contamination au coronavirus Covid-19 viennent d’être révélés en France, sans lien connu avec des pays contaminés, la panique a commencé à gagner les territoires concernés tandis que d’autres restent sereins comme c’est le cas en Val-de-Marne. Pour l’heure, l’anticipation passe essentiellement par un rappel des principes de précaution.
Au niveau national, 108 hôpitaux sont mobilisés pour diagnostiquer les patients, dont l’hôpital inter-armées Bégin de Saint-Mandé dans le Val-de-Marne. Dans le département, des chambres d’isolement sont également disponibles au CHU Mondor de Créteil. Par ailleurs, plusieurs millions de masques de protection sont en cours d’acquisition et des mesures de précaution sont imposées aux personnes revenant de pays considérés par les autorités sanitaires comme à risque.
En Île-de-France, l’Agence régionale de santé gère la situation grâce à une cellule de veille sanitaire, en lien avec ses délégations départementales, travaillant elles-mêmes sur les territoires avec les collectivités. Certaines municipalités ont également mis en place des cellules de crise pour gérer les alertes au sein de leurs communes comme à Saint-Maur-des-Fossés, Orly ou Ormesson-sur-Marne. L’ARS d’Île-de-France et l’association des maires de la région (AMIF) se sont notamment associées pour proposer un mode d’emploi aux maires./
Un déclic un peu tardif
Dans la fonction publique hospitalière toutefois, le personnel ne se satisfait pas complètement des recommandations reçues par courriel de leur hiérarchie. «Nous souhaitons avoir des informations plus claires sur la marche à suivre en cas de contamination. Je vais demander l’organisation d’une réunion avec la direction de l’hôpital Mondor pour pouvoir faire le point à notre échelle», explique Christophe Pin, délégué CGT.
Dans l’éducation nationale, des consignes ont été adressées ce mardi par les recteurs. «Des collègues sont donc revenus une journée en classe le 24 février avant de se retrouver « confinés » chez eux à partir du 25… C’est d’ailleurs la même situation pour plusieurs enfants», déplore le syndicat Snudi-Fo. “Un professeur des écoles a fait savoir qu’il revenait d’un pays à risque mais n’avait reçu aucune consigne et viendrait donc à l’école, renvoyant la responsabilité aux parents”, s’agace pour sa part Myriam Menez, présidente de la Peep 94, une fédération de parents d’élèves.
Au niveau du Conseil départemental, les consignes ont également été rappelées aux agents et affichées sur les lieux recevant des enfants comme les crèches et PMI.
Pour l’heure toutefois, aucune cellule de crise n’a été mise en place en préfecture, aucune consigne n’ayant été en ce sens au niveau ministériel.
Que faire en cas de symptômes ?
En cas de signes d’infection respiratoire (fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés respiratoires) dans les 14 jours suivant un retour de Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, ou des régions de Lombardie et de Vénétie en Italie, il ne faut pas se rendre chez son médecin ou aux urgences mais appeler le 15 en signalant son voyage. Même chose pour les personnes développant des symptômes similaires sans avoir été dans les zones géographiques citées.
En cas de question, le numéro vert est le 0800 1300 000.
Voir aussi le site du ministère de la Santé et celui du gouvernement.
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On nous demande d’isoler les malades suspects et de leur mettre un masque, c’est risible, à mon cabinet de pédiatrie la moitié des enfants ont de la toux, de la fièvre, des symptômes sans aucune spécificité, du moins au démarrage de l’infection, avec une majorité de cas ressemblant à une rhinopharyngite banale. (et on nous donne 50 masques chirugicaux….. qui n’arriveront pas avant samedi……)
Et un ministère qui au lieu de limiter la circulation des personnes attend le stade 3 en préparant des hôpitaux. Laisse ses médecins de ville sans protection efficace, et surtout sans consigne claire de tri, le samu ne pouvant pas éternellement faire le tri.
Alors que si c’était mieux géré nous pourrions tous ensemble empêcher cette propagation sans sombrer dans la panique
et en laissant les médecins de ville se débrouiller avec des consignes inapplicables, et sans matériel digne de ce nom. Pas brillant pour un pays comme ma France
Et les trafiquants de drogue, qui eux passent les frontières sans problème, combien leur dealers vont toucher de personnes ?
Jamais il n est question des oubliés de la prévention : les sans abris , les personnes vivant en bidonville : comment les protéger et proteger aussi tous ceux qui leur viennent en aide .Cela pourrait être dramatique pour eux.
L’inconscience c’est ce type de commentaire qui visent à politiser tous les sujets y compris ceux de santé publique, est ce le gouvernement qui a comploté pour créer ce virus ?, est ce le gouvernement qui a contaminé ces malades? vos propos sont grotesques, il y a des mesures de précaution à prendre il faut le faire, les appliquer et les relayer c’est le meilleur moyen de se protéger !
Bonjour,
L’inconscience par peur de perte de fric.
On connait tous le “poids” du foot, l’argent qu’il ramène… derrière la haute finance.
Ils ont préféré “fermer” les yeux…
“Déclic tardif” c’est le moins que l’on puisse dire !! Contrôles tardifs dans les aéroports, erreur:match de foot autorisé, et j’en passe !! La France toujours en retard pour ne pas affoler la population. Résultat : aucunes précautions prises dès la première alerte. On verra bien les conséquences de l’inconscience du gouvernement.
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