Obligation d’être chez soi entre 21 heures et 6 heures du matin dans les métropoles les plus touchées par la Covid-19 pendant quatre semaines, voire six semaines jusqu’au 1er décembre si le parlement donne le feu vert à ce couvre-feu, telle est l’annonce phare du président de la République Emmanuel Macron ce mercredi pour ralentir la seconde vague du coronavirus.
Le mesure entre en vigueur ce samedi 17 octobre, tout comme le décret déclarant l’état d’urgence sanitaire annoncé en Conseil des ministres quelques heures avant l’intervention télévisée du chef de l’Etat.
Au-delà de l’Ile-de-France, ce reconfinement partiel concerne les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne.
La contravention pour non respect du couvre-feu sera de 135 euros la première fois et pourra atteindre plusieurs milliers d’euros en cas de récidives successives.
Les transports en commun resteront ouverts pour les personnes qui sont obligées de circuler en raison de leur travail, mais il faudra une attestation pour justifier son déplacement.
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Les écoles, collèges, lycées et universités restent ouverts. Le télétravail est recommandé au moins 2 à 3 jours par semaine quand il est possible. Les déplacements inter-départements sont autorisés, dont les départs en vacances de la Toussaint.
Le chef de l’Etat a par ailleurs recommandé d’éviter les rassemblements privés à plus de 6 personnes.
Suite au fiasco de l’application StopCovid (2,6 millions de téléchargements depuis le printemps), une nouvelle application Tous antiCovid sera lancée le 22 octobre. Elle ne servira pas seulement à tracer la présence du virus mais comprendra aussi la liste des centres de test, pris d’assaut par la population de plus en plus nombreuse à être cas contact dans les grandes agglomérations.
(Paragraphe mis à jour le 19 octobre suite aux nouvelles annonces du gouvernement).Concernant la précarité sociale induite par la crise sanitaire, le président a annoncé une aide supplémentaire exceptionnelle de 150 euros par personne allocataire du RSA (Revenu de solidarité active). Le président a aussi annoncé une aide de 150 euros pour les bénéficiaires des APL (Allocations pour le logement), augmentée de 100 euros par enfant, mais le gouvernement est ensuite revenu sur cette annonce une première fois, indiquant que seuls les bénéficiaires d’APL ayant des enfants recevraient bien une prime exceptionnelle de 100 euros par enfant mais qu’il n’y aurait pas de prime de 150 euros pour les bénéficiaires d’APL sans enfants. Ce weekend, la position a à nouveau changé pour confirmer que tous les bénéficiaires d’APL auraient la prime de 100 euros, qu’ils aient ou non des enfants.
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