Un nombre croissant de patients qui se présentent pour suspicion de Covid-19 sans que les consultations pour les autres motifs ne diminuent. Ainsi se caractérise, à ce stade, la deuxième vague de Covid-19 aux urgences en Ile-de-France. Deux graphiques illustrent cette tendance. Explications.
Grimpé jusqu’à plus de 11 700 passages par semaine du 23 mars, le nombre de consultations aux urgences pour Covid-19 a ensuite chut à la mi-juin avant de remonter progressivement. Il est en forte augmentation depuis le début octobre, dépassant les 3000 par semaine la semaine du 19 octobre. Le graphique ci-dessous illustre les deux vagues.
Le nombre de patients non Covid n’a pas baissé comme en mars
Lors de la première vague de Covid-19, en mars, le nombre de consultations pour d’autres motifs avait drastiquement chuté, d’une part car le confinement avait fortement ralenti les accidents, d’autre part car les patients repoussaient l’échéance. Le graphique ci-dessous représente le nombre total de passages aux urgences et la proportion des cas de patients venus pour suspicion de coronavirus est illustrée par un gris plus foncé. On peut ainsi constater une diminution du nombre de passages aux urgences après le début du confinement, en parallèle d’un taux de passage pour Covid qui dépasse le tiers la semaine du 23 mars en Ile-de-France.
La situation est différente à ce stade de la deuxième vague. La proportion de passages pour suspicion de Covid a augmenté la semaine du 19 octobre mais les passages pour d’autres motifs restent importants et le nombre total de passages aux urgences n’a pas chuté.
(Chiffres Santé Publique France, infographie 94 Citoyens avec Tableau public)
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