Alors que les différentes nuances de rouge colorent quotidiennement la carte de France de la Covid-19, une trentaine de vaccins sont déjà candidats pour contrer l’épidémie. L’Inserm recherche 25 000 volontaires.
Actuellement, deux essais cliniques portant sur des vaccins sont en cours en France : un essai clinique de phase 1 pour un vaccin développé par l’Institut Pasteur en collaboration avec la CEPI, Themis et MSD a débuté à l’hôpital Cochin AP-HP à Paris chez des sujets en bonne santé, ainsi qu’un essai sur la contribution du vaccin BCG au renforcement de l’immunité générale et à la protection contre la Covid-19 chez les personnels de santé, mené à l’Institut Pasteur de Lille, détaille l’Inserm*.
*Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’Inserm est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du Ministère de lʼEnseignement Supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation et du Ministère des Solidarités et de la Santé.
Des tests à grande échelle à partir d’octobre
“Les essais cliniques de grande ampleur envisagés en France sont de deux types. D’une part, des essais de phase 2, visant à étudier finement, la capacité des vaccins à produire une réponse immunitaire (immunogénicité) sur des personnes âgées, dont le système immunitaire est généralement affaibli alors même qu’elles sont les plus à risque de développer des formes graves de la maladie. D’autre part, des essais de phase 3 pour étudier l’efficacité et la sécurité à grande échelle, des candidats vaccins prometteurs, en fonction de l’intensité de la circulation du virus en France dans les prochains mois, sont également prévus”, explique l’institut. Ces essais cliniques pourraient démarrer entre octobre et la fin de l’année, en fonction de l’évolution de l’épidémie et des discussions en cours avec les industriels.
C’est dans ce contexte que l’Inserm lance un appel à volontaires pour répondre aux demandes du ministère de la Santé et celui de la Recherche, via une plate-forme internet dédiée, baptisée Covireivac, développée avec le soutien de Santé Publique France et de l’Agence du médicament (ANSM).
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