A l’hôpital Henri Mondor de Créteil, les tentes marabout peuplent progressivement le parvis. Depuis ce lundi 23 mars, c’est dans l’une d’elle que l’on est accueilli aux urgences.
Objectif de ce sas : évaluer si la personne est susceptible ou non d’avoir le coronavirus Covid 19 avant de l’envoyer dans le service des urgences, et séparer les circuits pour éviter la propagation du virus dans l’hôpital. Ce mercredi matin, il n’y a pas foule, l’un des effets de l’épidémie a été la réduction des afflux aux urgences. Pour tenir l’accueil ce jour : deux étudiants externes, un spécialiste de l’orthopédie et une interne en chirurgie digestive dont la majorité des opérations ont été déprogrammées pour faire place aux patients Covid.
Dès le début du mois, deux autres tentes avaient déjà été installées, pour organiser le dépistage du virus, et une quatrième est positionnée à l’accueil des premiers secours.

Conçu par les architectes Jean-Maurice Lafont et Jacques-Henri Riedberger, l’hôpital Henri Mondor (groupe AP-HP), qui a fêté ses cinquante ans en décembre 2019, fut l’un des premiers à être construit en bloc, sur 19 niveaux. Les premières générations d’hôpitaux étaient au contraire conçues sous forme de village de pavillons bien distincts pour éviter les contagions. En ces temps de pandémie, les tentes installées à l’extérieur permettent à la fois de gagner de la place et de reproduire cet effet d’isolement.

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