“Je compte sortir revoir mes amis et fêter mon anniversaire avec eux, j’ai besoin de faire la fête”, confie Joséphine, 20 ans, étudiante en DUT commerce. Pour un certain nombre de confinés, la date du 11 mai est marquée en gros sur le calendrier, symbole d’une libération.
“Je compte bien sortir tous les jours et revoir ma copine”, enchaîne Léo, 21 ans, en licence de biologie. “J’ai déjà prévu mes sorties après le confinement. J’ai hâte de revoir mes amis”, ajoute Elyna, 19 ans, également étudiante. “Je veux retrouver ma vie d’avant, faire des sorties culturelles, sortir dans des parcs, côtoyer du monde”, rêve encore Thomas, 26 ans, bénévole au Secours Populaire pendant le confinement. Pour les grosses fêtes, il faudra pourtant attendre encore un peu. A partir du 11 mai, les regroupements ne seront en effet autorisés que jusqu’à 10 personnes. Plus raisonnable, Yanis 21 ans, en recherche d’emploi, a hâte de retrouver famille et amis mais “compte respecter le mètre de distance” en les retrouvant.
Si les jeunes sont pressés de faire la fête, d’autres confinés sont tout simplement heureux de revoir leur famille proche. “J’aimerais revoir mes filles car je ne suis pas confiné avec elles”, attend avec impatience Michael, 44 ans, policier. D’autres encore se réjouissent d’aller bientôt courir ou faire du vélo sans fil à la patte.
Au-delà de ces plaisirs immédiats, on se projette aussi un peu plus loin, aux vacances notamment. Mais pour le moment, beaucoup d’inconnues demeurent et certains plans ont dû tomber à l’eau. “Je n’ai plus mon job chez McDonald’s pour les prochains mois et ce travail devait m’aider a financer mes vacances. Mais de toutes façons mes prévisions de voyages tombent aussi à l’eau”, commente, fataliste, Éva, 22 ans, étudiante en droit tandis qu’Anuja, 20 ans, s’inquiète de son déménagement pour études dans le contexte actuel.
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