Entreprises | Ile-de-France | 23/11/2020
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Election au Medef 93-94: l’ancien président réagit

Election au Medef 93-94: l’ancien président réagit

Suite à la parution de notre article sur l’élection de Bastien Brunis à la présidence du Medef de l’Est parisien, au terme d’une crise de son exécutif, l’ancien président, Hervé Allart de Hees, a souhaité réagir.

Pour rappel du contexte, Bastien Brunis, président fondateur de l’agence de communication Solicom, basée à La Courneuve, a été élu ce 17 novembre président du Medef de l’Est Parisien (Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis). Sur les 529 adhérents à jour de leur cotisation, un peu plus d’un tiers ont participé au scrutin et élu le nouveau président, candidat unique, à 96,1%.

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Cette élection est intervenue au terme d’une crise interne de l’exécutif sortant, résumée dans l’article cité ci-dessus. Président sortant, Hervé Allart de Hees a souhaité apporter ses propres précisions.

Ce dernier réfute notamment avoir été soutien d’un candidat en particulier. “Par nature, mon rôle est de soutenir toute candidature qui répond aux exigences fixées par nos statuts et correspond sur le plan éthique aux rôles et positions qu’exige notre mission. Une des candidats, si sa candidature avait été retenue, aurait également bénéficié de mon soutien. Au-delà de cet aspect, il n’est (était) pas de mon rôle de président de m’immiscer dans la campagne entre candidats mais d’en assurer son déroulement et l’équité entre candidats”, insiste Hervé Allart de Hees.

L’ancien président souhaite ensuite indiquer que le premier successeur pressenti a vu sa candidature rejetée par la commission électorale, (composée d’un magistrat, d’un professeur de droit et du secrétaire), pour défaut de paiement de cotisation annuelle et non en raison de son statut fiscal à l’étranger. Concernant les autres candidatures écartées par la commission électorale, Hervé Allart de Hees précise qu’elles ont été déclarées irrecevables du fait de la non-observation des conditions fixées par les statuts. Concernant plus particulièrement la personne qui avait commencé à faire campagne avec le soutien d’une partie des administrateurs, l’ancien président explique qu’elle “n’était pas désignée au sein de notre mouvement, depuis au moins 3 ans, comme représentante de son entreprise” et que “la cotisation de l’entreprise n’avait pas été réglée au moment prévu par les statuts.”

Concernant le limogeage de la délégué générale, qui travaillait pour le Medef depuis une vingtaine d’années, l’ancien président insiste sur le fait que “ses fonctions de déléguée générale remontaient à 18 mois au moment de son licenciement pour faute grave et non à 20 ans d’ancienneté. C’est bien au titre de ses nouvelles fonctions que ce licenciement a été effectué”. Et d’ajouter que ce licenciement n’a pas été contesté juridiquement à ce jour.

Concernant la convocation irrégulière du CA suite au refus de l’ancien président de le convoquer à la demande des administrateurs, ce dernier précise que la personne qui a convoqué le CA à sa place n’était plus adhérente depuis mai 2020, entraînant de facto la nullité des décisions prises lors de cette réunion. 

“Ne pas être éligible du fait de la localisation de son entreprise, ne pas en être le représentant désigné ou tout simplement ne pas avoir lu les statuts, et donc ne pas les respecter, alors que l’on prétend gouverner ou participer à la gouvernance d’une organisation patronale représentative avec les responsabilités que cela implique, ne relèvent pas de « disqualifications » arbitraires, mais d’une absence totale de considération pour l’organisation et l’écosystème que l’on souhaite servir et un total mépris des adhérents qui la composent. Il s’agit là de faits, faits que les adhérents de notre organisation ont sanctionné de façon exemplaire par leurs votes sans équivoque”, résume Hervé Allart de Hees.

“Notre association est une organisation patronale territoriale représentative avec les responsabilités que cela impose. Elle représente, par ses seuls adhérents directs, 38 % des effectifs salariés du territoire (mesure de représentativité). Par son statut elle est l’interlocutrice notamment des autorités et des administrations décentralisées mais aussi des élus. Sa représentation se doit donc d’être irréprochable et exemplaire, ce qu’elle est et a été jusqu’à présent”, insiste-t-il.

Au-delà des dissensions internes, l’ancien président se félicite de la sortie de crise augurée par l’assemblée générale du 17 novembre. “Sans tête d’affiche, elle a fait l’objet d’une participation historique comparée aux 10 dernières années. Chaque résolution (25) a été approuvée autour de 95 %.”  

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