Modèle de l’économie circulaire, l’usine automobile Renault de Choisy-le-Roi, qui reconditionne les pièces détachées, fait partie des sites que le siège envisage de fermer, selon les informations du Canard Enchaîné et des Echos. Une “hérésie” pour le maire de la ville, Didier Guillaume (PCF).
Dans un article de son édition du 20 mai, le Canard Enchaîné indique que le constructeur automobile s’apprête à annoncer un plan d’économies d’au moins de 2 milliards d’euros le 29 mai, comprenant notamment la fermeture de quatre sites à Choisy-le-Roi, Dieppe, Caudan et Flins. En cause, la dégradation de la situation économique de l’entreprise commencée bien avant la crise du coronavirus avec une perte de 141 millions d’euros en 2018 (contre un bénéfice de 3,3 milliards d’euros en 2018) et accentuée par la crise sanitaire et économique mondiale.
Un transfert des activités de Choisy à Flins ?
Une indiscrétion que le journal Les Echos confirme. Selon ses informations, les usines de Choisy-le-Roi, de Caudan (Les fonderies de Bretagne) et de Dieppe (qui produit l’Alpine) devraient être fermées tandis que Flins, dans les Yvelines, pourrait rester ouverte mais pas pour produire des véhicules. Et le quotidien économique de préciser que les activités de Choisy pourraient être transférées à Flins…
En nombre de salariés, le site de Choisy-le-Roi est le plus petit des quatre, qui emploie un peu moins de 300 personnes contre un peu moins de 400 à Caudan et à Dieppe et 2600 (hors intérimaires) à Flins. Au total, Renault compte actuellement 12 usines en France sur un total de 18 en Europe (Espagne, Portugal, Slovénie).
Choisy-le-Roi : pionnier de l’économie circulaire avant l’heure
A Choisy-le-Roi, l’usine, située dans les anciens jardins du roi Louis XV, a développé l’échange standard de pièces remises à neuf depuis 1949, en faisant un spécialiste de l’économie circulaire avant même que les mots soient mis sur le concept. A l’époque, cette activité avait été transférée de l’île Seguin (Boulogne Billancourt) qui accueillit un important site industriel Renault jusqu’en 1992. Démontage, tri, lavage, polissage, rénovation, ré-assemblage, tests et reconditionnement… Voilà ce à quoi s’attellent les ouvriers de l’usine choisyenne avec un objectif de réussir à recycler une proportion de plus en plus importante de chaque pièce. Après avoir fortement diminué ses effectifs, l’usine avait recommencé à embaucher il y a quelques années et avait même mis en place, avec des partenaires comme les missions locales, la Cité des métiers, la CCI 94, Pôle Emploi, le Greta et encore les sociétés d’intérimaires, une filière de recrutement-formation-insertion locale.
Voir reportage : Renault Choisy-le-Roi : champion de l’économie circulaire
De source syndicale, le sujet “plane” effectivement et a été évoqué lors d’une réunion récente. Du côté de Renault Choisy, on ne peut pas s’exprimer à ce stade.
Le maire de Choisy-le-Roi prêt à la mobilisation
Maire de Choisy-le-Roi, Didier Guillaume (PCF) s’étonne pour sa part que le site choisyen puisse être ciblé. “Si une telle mesure était avérée, ce serait une hérésie dramatique alors que l’usine de Choisy est hyper vertueuse. C’est un symbole de la transition industrielle économique et écologique”, défend l’élu qui rappelle également la démarche de l’établissement pour former et recruter des jeunes en précarité. L’édile se dit prêt à la mobilisation pour défendre le site, quitte à aller au ministère, et il prévoit de sensibiliser l’ensemble des élus locaux sur le sujet.
Lire aussi :
Elle en pense quoi Madame Lemoine, la candidate de La République en Marche (Macron) aux municipales de Choisy ? Bien discrète sur cette affaire ccomme elle est inexistante sur les autres dossiers.
Et Monsieur El Ouali, candidat d’EELV et “des bons à rien” à ces mêmes municipales, l’opportuniste, qui crache dans la soupe après avoir encaissé sans regret les 1200€ par mois durant 56 mois, (67000€). Il en pense quoi ? Discret lui aussi !
Tous 2 sont les représentants des gens de l’aubaine et de l’opportunisme.
Je partage la colère de Didier Guillaume le maire. Il faut nous battre pour sauver cette usine et ses salariés.
RENAULT et l’état encore actionnaire doivent cracher au bassinet ou nationaliser en totalité. Ah mon Général …
La fermeture envisagée par Renault est un très mauvaise nouvelle, surtout à l’heure où l’opinion publique et le gouvernement se rendent enfin compte de l’hérésie qui a consisté à laisser France se désindustrialiser, cas unique parmi tous les pays européens.
Mais quand j’entends que la CGT refuse ces fermeture et réclame le retour de fabrications en France, je suis sans voix.
La semaine dernière, l’usine Renault de Sandouville, près du Havre, devait rouvrir après le confinement. Mais la CGT a saisi la Justice pour empêcher cette réouverture car “les délégués du personnel avaient été convoqués par mail et non par courrier recommandé avec accusé de réception” !
Cette manœuvre d’obstruction est révélatrice des handicaps qui ont expliquent la désindustrialisation de la France.
Il ne faut pas tout melanger. Il y a la securite au travail et la fermeture pure et simple. Il faut demander aux “pseudos écolos ” qui fustigent les voitures quelle est la solution. Si ils ne vendent plus de voiture c est normal d arrêter la production et logique de licencier! Donc je demande à Hidalgo notamment ce qu’ elle compte faire????
Dans le cas de Sandouville, il ne s’agit pas de sécurité au travail puisque tous les syndicats ont admis que Renault avait pris toutes les precautions sanitaires pour la reprise du travail le 11 mai.
L’action retardatrice de la CGT était purement procédurière. Avec cette attitude destructrice, comment la CGT peut-elle réclamer le retour des fabrications en France ?
Ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est ce que deviendront les fabrications actuellement réalisées dans les sites qui vont fermer : abandon pur et simple, ou transfert vers uen autre usine ? Et dans ce dernier cas, usine en France ou délocalisation vers l’étranger ?
Dans le cas de l’usine de Sandouville, il n’a jamais été question de manquement à la sécurité des salariés. Renault avait prévu toutes les mesures nécessaires à la reprise de l’activité et les syndicats les avaient acceptées.
L’obstruction de la CGT ne reposait que sur une question de procédure de convocation des délégués du personnel.
Résultat, l’usine a rouvert une semaines plus tard que prévu.
N’est-ce pas une forme de sabotage au détriment à la fois de l’entreprise et de tous les salariés de Sandouville ?
En partie OK avec LeGall. Hidalgo elle voit pour Paris comme d’autres pour Londres ou Amsterdam. Nous, occupons nous de Choisy le Roi.
Les “pseudos écolos” à Choisy il faut les nommer : EL OUALI et ses affidés, le révolutionnaire des bacs à sable en slibard coton bio et pantalon à cotes de velours. Toujours bien mis, propre sur lui, avec orgueil et arrogance il pavane.
Sur les distances courtes et directes les transports en communs : c’est parfait. Sur les distances plus longues et périlleuses, dans les moyennes villes de provinces ou à la campagne il faut un véhicule.
Le “pseudo écologiste” Mr El Ouali il dit quoi ?
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