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Val-de-Marne | 03/11/2020
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Fermeture des commerces: “On risque la catastrophe”, alerte Gérard Delmas (CCI 94)

Fermeture des commerces: “On risque la catastrophe”, alerte Gérard Delmas (CCI 94)

Président de la Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne, Gérard Delmas alerte sur les risques économiques encourus par les commerces obligés de fermer malgré leur protocole sanitaire, alors que démarre la période des achats de Noël.

“En faisant fermer les commerces et rayons ‘non essentiels’ des supermarchés, le gouvernement a opté pour une stratégie perdant-perdant”, résume Gérard Delmas, le président de la CCI 94, qui ne comprend pas la logique de fermer des librairies où n’entrent que quelques personnes portant un masque et mettant du gel à l’entrée. “On risque la catastrophe.”

Alors que la CCI Ile-de-France a mis en place une campagne d’appels vers les entreprises et commerces depuis le début de la crise sanitaire, pour prendre la mesure de leurs difficultés, le patron de la CCI 94 témoigne d’un changement perceptible dans les retours. “Les entretiens sont passés de quinze minutes en moyenne à une demi-heure et l’on est désormais dans l’affectif. Lors du premier confinement, ils avaient besoin d’informations pratiques concernant les formalités. Aujourd’hui, les commerçants ne savent plus comment faire. Ils n’ont plus de visibilité. Certains ont l’impression d’être punis”, insiste Gérard Delmas.

Le président de la CCI 94 a décidé de faire passer le message en interpellant le préfet et les parlementaires du département, et plaide pour un assouplissement des mesures au plus tôt. “Car la saison de Noël ne commence pas le premier décembre mais le premier novembre!”

L’autre réponse passe par les ateliers d’accompagnement au digital et aux outils pour aider les commerces à rester connecté au maximum avec leur clientèle.

En attendant, c’est aussi aux habitants de jouer le jeu pour ne pas lâcher leurs magasins habituels. “Si l’on veut garder des rues vivantes avec des commerces de proximité, c’est aujourd’hui qu’il faut être solidaire de ses commerçants”, enjoint Gérard Delmas.

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