Ile-de-France: 326 maires réclament le report de la rentrée des classes après le 11 mai

Les élus estiment la rentrée trop précipitée alors que les instructions précises, notamment le protocole sanitaire qui devra être mis en oeuvre, ont été transmises au milieu du weekend du 1er mai, qu’ils ne savent pas encore sur quels effectifs ils pourront compter, qu’il s’agisse des agents municipaux pour le nettoyage, les cantines, l’accueil péri-scolaire, les Atsem (assistants des enseignants en maternelle) mais aussi des enseignants pour ce qui est du ressort de l’Education nationale.

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“Nous apprenons, dix jours avant la date de réouverture des écoles, qu’il appartiendrait aux maires de décider de la réouverture des écoles, et aux parents de décider du retour vers le chemin des classes de leurs enfants. Que le calendrier de la reprise progressive des niveaux de classes, initialement annoncé, n’est plus valable, s’agissant des GS, CP et CM2. Et que nous ne saurons que le 7 mai, à la veille d’un week-end de trois jours précédant la rentrée annoncée, si nos départements sont officiellement classés en zone rouge. Enfin, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore d’informations sur les enseignants qui seraient disponibles pour nos écoles, sur le nombre d’animateurs qui pourront être disponibles pour le périscolaire, ni même des effectifs des élèves à accueillir. Nous recevons par ailleurs des instructions pour donner une dimension culturelle et civique au périscolaire. Tout cela ne s’improvise pas du jour au lendemain”, détaillent les élus qui ne voient pas non plus sur quelle base légitime ils devront choisir les enfants qui vont en classe ou pas étant donné que les classes ne pourront accueillir que 15 élèves.

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Dénonçant un calendrier de reprise “à marche forcée”, les maires demandent un report de la réouverture des écoles, une concertation avec les Inspections académiques et réclament de ne pas faire reposer sur les maires la responsabilité juridique, politique et morale de la réouverture des écoles, “mais de les associer dans une concertation avec le préfet de département, qui doit assumer l’entière responsabilité de sa décision prise sur proposition du maire.” En particulier, les édiles demandent au gouvernement de prioriser “clairement” les enfants qui “pourront/devront” reprendre le chemin de l’école. Les élus locaux réclament par ailleurs des moyens financiers pour mettre en oeuvre le protocole sanitaire.

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Les élus signataires par département d’Ile-de-France

Paris

Hauts-de-Seine

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Seine-et-Marne

Yvelines

Essonne

Val d’Oise