Ile-de-France: plus d’1 million d’habitants invités à se faire tester dans 32 villes

Concrètement, les bons doivent être envoyés ces jours-ci par mail ou par courrier. Les familles choisissent un laboratoire de leur choix en Ile-de-France pour aller passer un test virologique qui s’effectue via un prélèvement enfonçant une sorte de coton tige dans le nez, et un test sérologique (goutte de sang) pour savoir si on a eu ou pas le coronavirus. Ce dépistage massif vise à identifier les clusters dormants, selon l’ARS.

75 clusters en Ile-de-France
A date du 24 juin, le dernier bilan de Santé Publique France fait état de 75 clusters en Ile-de-France, identifiés depuis le 8 mai, hors Ehpad et milieu familial restreint. “Plus de la moitié des clusters (45/75) ont été identifiés grâce aux opérations de dépistage élargi. Les clusters de la région affectent principalement des établissements sociaux d’hébergement et d’insertion (26/75), identifiés en très grande majorité à travers des campagnes de dépistage organisé (25/26), et des établissements de santé (20/75)”, détaille Santé Publique France.

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“Les 32 communes sélectionnées l’ont été sur la base de plusieurs critères combinés”, détaille l’ARS. Le premier est le critère épidémiologique, lors que le taux de positivité des habitants (nombre de tests positifs sur nombre total de tests effectués dans les 7 derniers jours) et le taux d’incidence (nombre de cas par tranche de 100 000 habitants sur les 7 dernier jours) est supérieure à la moyenne régionale. Le second est celui de l’accès au dépistage, lorsque la proportion de tests effectués par tranche de 100 000 habitants était faible. Le troisième est la situation économique et sociale de la commune, basée sur le niveau de l’IDH-2 (Indicateur de Développement Humain régional). A noter également que seules les villes de plus de 10 000 habitants ont été sélectionnées. Les arrondissements parisiens n’ont pas été retenus non plus, “en raison de leurs poids démographique et de l’organisation de plusieurs « barnums » sur la voie publique”, communique l’ARS.

“Parmi les 32 communes sélectionnées, certaines ont ainsi un taux de positivité proche de la moyenne régionale ou départementale, mais un taux de pénétration RT PCR très faible (nécessité d’aller vers). A l’inverse, des communes présentent un taux de dépistage élevé mais un taux de positivité ou d’incidence également sensiblement supérieur à la moyenne régionale ou départementale”, motive l’ARS.

Détail des 32 communes d’Ile-de-France par département

Le Val d’Oise et la Seine-Saint-Denis comptabilisent le plus de villes testées, 8 chacun.