Ile-de-France Mobilités, l’autorité des transports publics en Ile-de-France, souhaite accélérer l’ouverture à la concurrence des métros, tramways, trains de banlieue et RER à partir de 2023. Détails.
« L’Île-de-France a été particulièrement touchée pendant les grèves. Parmi les enseignements que je tire de cet épisode douloureux pour de nombreux Franciliens, l’accélération de la mise en concurrence est prioritaire pour baisser les coûts et augmenter la qualité de service », motive Valérie Pécresse, présidente Libres d’Île-de-France Mobilités (IDFM) et du Conseil régional d’Île-de-France pour exiger l’accélération du calendrier d’ouverture à la concurrence des trains de banlieue et des RER.
En principe, c’est dans le cadre de la loi Nouveau pacte ferroviaire qu’iÎle-de-France Mobilités pourra commencer à mettre en concurrence 8 lignes exploitées par SNCF Transilien, à partir de janvier 2023. Pour le RER et les métros, les dates sont en revanche différentes, à savoir 2025 pour le RER E, 2033 à 2039 pour les RER C et RER D, 2039 pour les lignes de métro et 2040 pour les RER A et RER B. “Les autres régions peuvent, elles, mettre en concurrence toutes les lignes de trains de leurs territoires à partir de 2023”, indique la présidente d’IDFM qui a saisi le gouvernement d’une demande de modification de la loi pour accélérer l’ouverture à la concurrence des RER, Tramways et métros avant 2030.
Objectif : désigner les premiers exploitants concurrentiels dès 2022
Dès 2020, Île-de-France Mobilités prévoit de lancer un avis de pré-information et indique travailler avec la SNCF à l’élaboration du cahier des charge (personnels, équipements, logiciels…). Objectif affiché : la définition, d’ici à la fin de l’année, des différents lots de lignes à mettre en concurrence avec l’échéancier associé pour les premières années (2023-2025), “avec une analyse particulière pour les lignes J, P et R.” Suivra un appel à manifestation d’intérêt en 2021 avant une procédure d’appel d’offre et désignation de l’exploitant pour les premières lignes d’ici à la fin 2022, pour une phase préparatoire (pré-exploitation) en 2023.
Voté lors du Conseil d’administration d’IDFM le 5 février, le rapport pour accélérer la mise en concurrence des lignes a fait bondir l’opposition. «Valérie Pécresse veut être la Thatcher des transports en Ile-de-France. On le voit au Royaume-Uni, la concurrence généralisée ne marche pas. En Ile-de-France, ce serait encore pire. Les lignes Transilien utilisent les mêmes voies que nombre d’autres lignes ferrées. Il y aura des conflits quotidiens entre toutes les entreprises. Dans ces cas-là, qui aura la priorité ? » s’inquiète Jacques Baudrier, administrateur PCF.
Si ça pouvait permettre de remettre d’équerre les aberrations que constitue l’exploitation des lignes A et B à la fois par la RATP et la SNCF, selon les branches, ça sera déjà un indéniable progrès.
Si cela pouvait faire en sorte d’avoir un même exploitant pour les lignes B et D et limiter les problèmes du tunnel Châtelet-Gare du Nord…
“La mise en concurrence permettrait de baisser les coûts et d’augmenter la qualité du service” Je crois que c’est une position que l’on peut vérifier. La mise en concurrence des taxis par UBER a réveillé les professionnels et offert un nouveau service aux parisiens. Idem par mise en concurrence des hôtels par airbnb . Cependant il ne faut pas attendre des miracles de la mise en concurrence et il y a un risque de dérives. Elle doit être encadrée strictement avec un cahier des charges précis, des audits, des pénalités
Il est possible que la très longue grève RATP + SNCF que nous venons de vivre et qui a été une galère pour les usagers ait accéléré le processus de mise en concurrence.
Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier peut être une solution de sagesse.
Une première mise en concurrence a déjà permis à Keolis d’emporter l’exploitation du tram T9 (Orly-Porte de Choisy) et du réseau des bus Bord de l’Eau centré sur Choisy-le Roi.
Une opération délicate, mais il y a gros à gagner en qualité de service.
Il s’agit de concession et non de privatisation : l’état (la région) conservent les manettes et la propriété.
Brûlons un cierge pour que cela permette une automatisation rapide et généralisée, pour que des syndicats ultra minoritaires ne puissent plus paralyser les transports pour de simples défenses corporatives, et imposent des contraintes inacceptables à la population.
en quoi avoir affaire a un robot améliore la qualité et le service Automatiser une tache pénible et dangereuse procure service emploi technique et peut dégager des ressources humaines pour accueillir les usagers est ce le cas sur la ligne 1 ? ou 14 ? avez vous étés accueillis par du personnel formé sur compétent ou parqués par des stagiaires beuglant dans des phonotones des années 1960 ? par ailleurs derrière les clavier les écrans il y a des femmes des hommes encore heureux non? qui peut être elles ou eux en gréve ne pourront être remplacés au pied levé dites le a Madame P
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