Justice | | 13/12/2020
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Interpellations et mises en examen pour soupçon d’action violente

Interpellations et mises en examen pour soupçon d’action violente

Sept personnes de la mouvance “ultra-gauche”, soupçonnées d’avoir voulu préparer une action violente ont été mises en examen vendredi pour “association de malfaiteurs terroriste” criminelle.

Le parquet national antiterroriste (PNAT) a requis le placement en détention provisoire pour six de ces personnes, qui étaient en cours de présentation vendredi soir à un juge des libertés et de la détention.

Selon une source judiciaire, qui confirme une information de BFMTV, neuf personnes ont été interpellées mardi à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Toulouse (Haute-Garonne) et Cubjac (Dordogne), et placées en garde à vue dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en avril. Deux d’entre elles ont été remises en liberté sans poursuite à ce stade.

Les personnes mises en examen sont six hommes et une femme, âgés de 30 à 36 ans, a précisé cette source.

Des armes et des produits pouvant entrer dans la composition d’engins explosifs ont été retrouvés lors de perquisitions, selon une source proche du dossier qui a toutefois précisé que l’état actuel des investigations ne permettait pas de confirmer l’intention des personnes mises en causes de s’en prendre à des policiers.

Selon une autre source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV, un des suspects, Florian D., a combattu au côté des Kurdes au Rojava, une zone kurde autoproclamée autonome dans le nord-est de la Syrie. Considéré comme le “meneur”, il est “ancré dans une idéologie prônant la révolution”, a-t-elle précisé.

Avant cette affaire, la dernière saisine connue de la justice antiterroriste pour des faits liés à l’ultragauche remonte à l’affaire de Tarnac en 2008, pour des soupçons de sabotage de lignes TGV. Mais les qualifications terroristes, objet d’un âpre débat, avaient été abandonnées par la justice avant le procès.

Fin 2017, la revendication par des groupes d’ultragauche de trois incendies de casernes de gendarmerie avaient suscité des déclarations inquiètes de l’exécutif sur une possible résurgence de velléités terroristes de cette mouvance.

Début 2020, le procureur de Grenoble avait demandé, en vain, au parquet antiterroriste de se saisir des actions revendiquées par l’ultragauche, une quinzaine d’incendies dans sa région commis en trois ans visant la gendarmerie et différentes institutions (mairie, église, services publics).

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