Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques 2024 de Paris ont décidé de recourir à l’externalisation pour livres des épreuves des Jeux pour économiser. Trois sites pilotes ont déjà été tenues à Saint-Quentin-en-Yvelines pour le golf, Colombes (Hauts-de-Seine) pour le hockey sur gazon et Paris-La Défense Arena pour la natation (au lieu de la Seine-Saint-Denis).
“Jusqu’à maintenant, le modèle était très centralisé, c’est de cela qu’on veut sortir”, a expliqué le directeur général du comité d’organisation, Etienne Thobois, au cours d’une visioconférence.
Depuis plusieurs mois, le comité d’organisation (Cojo) avait indiqué qu’il étudiait cette piste, notamment parce que 70% des sites où se dérouleront les épreuves à l’été 2024 existent déjà (Stade de France, Roland-Garros, etc).
“La coordination et la responsabilité restent à Paris 2024”, a bien insisté M. Thobois, dans le cadre d’un montant global de marchés, incluant ceux-ci mais pas seulement, de 2,5 milliards d’euros.
Ce recours à des partenaires extérieurs “va générer globalement des économies”, notamment en terme de “coût de recrutement”, a fait valoir Etienne Thobois, sans donner d’évaluation du montant d’économies escompté. Par exemple, au lieu “d’avoir une armée d’architectes en interne” pour des plans, l’idée est de “pouvoir s’appuyer” sur des partenaires, et d’éviter que le comité “débarque quatre mois avant les Jeux avec son armada”.
Le Cojo a un budget initial de 3,8 milliards d’euros (billetterie, sponsors, droits TV).
Trois sites pilotes dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine
Depuis l’été, les organisateurs ont préparé un plan d’économies de 400 millions d’euros, notamment en supprimant des sites temporaires. Le remaniement de la carte et le passage au peigne fin des dépenses est sur le point de s’achever et sera présenté au conseil d’administration du Cojo le 17 décembre.
Trois sites pilotes pour l’externalisation ont déjà été choisis: le golf (Saint-Quentin-en-Yvelines), le hockey sur gazon (Colombes), mais aussi la natation, qui ne se déroule plus en Seine-Saint-Denis, mais à la Paris-La Défense Arena (Hauts-de-Seine).
Les appels d’offres vont s’étaler de mars 2021 jusqu’à début 2022 et tous les sites sont concernés. Mardi et mercredi, à l’issue de deux jours de travail entre le CIO, le Cojo, et toutes les parties concernées, Pierre-Olivier Beckers, président de la commission de coordination du CIO pour Paris 2024, s’était dit “très confiant”, jugeant le projet “plus fort que celui d’hier”.
“On est plus en forme qu’il y a quelques mois”, a commenté de son côté, le président du comité d’organisation, Tony Estanguet, faisant état d’un “alignement” entre toutes les parties (CIO, Etat, ville de Paris, région, etc).
Depuis plusieurs semaines pourtant, les négociations pour trouver des économies et la parution prématuré d’un rapport provisoire de la Cour des comptes assez critique sur le comité, ont néanmoins alimenté des tensions existantes, notamment entre la ville de Paris et le Cojo, selon plusieurs sources.
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