Pénurie de masques oblige, les collectivités locales sont obligées de recourir à des solutions alternatives. Parallèlement aux lots de masques commandés à des fournisseurs, la municipalité d’Alfortville a décidé de coordonner à l’échelle de la commune une production locale en s’appuyant sur les particuliers, les acteurs associatifs et les entreprises.
Jusqu’à présent, il existait ça et là des initiatives isolées de fabrication de masques par des couturiers comme l’équipe de Modeafricaine, un commerce d’Alfortville spécialisé dans la vente et la confection de vêtements en wax, qui s’active depuis deux semaines sur une machine à coudre pour confectionner des masques gratuits, avec l’aide de l’association locale SLIC. Dans les prochaines semaines, les particuliers, les associations et les entreprises de l’économie sociale et solidaire d’Alfortville vont travailler ensemble au sein d’une véritable chaîne de production locale de masques.
Depuis le début du confinement, la commune est parvenue à équiper ses agents grâce à des masques hospitaliers FFP2 livrés par les services de l’État, le conseil régional, le conseil départemental, ainsi qu’avec un reliquat de matériel hérité de l’épidémie de grippe aviaire mais c’est insuffisant pour les semaines à venir. «Bien évidemment, de nouvelles commandes sont d’ores et déjà passées afin de se préparer efficacement aux prochaines semaines de crise sanitaire, au côté de notre centre municipal de santé, de nos trois résidences pour personnes âgées, de nos deux Ehpads, et de tous nos agents communaux mobilisés en première ligne dont nos policiers municipaux. Pour autant la ville doit se préparer à permettre à chaque Alfortvillais de porter un masque alternatif», s’est exprimé le député Luc Carvounas.
Alors, dès la fin de la semaine dernière, les services municipaux ont entamé la mise en réseau des différents acteurs. «La ville va se charger d’acquérir et de distribuer la matière première avec l’achat de rouleaux de tissu en coton et des élastiques chez des grossistes (photo de couverture). Une fois fabriqués, les services vont récupérer les masques pour les mettre à disposition du public. Ces masques seront lavables à 60 degrés pour éliminer toute trace de virus qui s’y serait posée», explique Fabrice Nicolas, directeur délégué notamment en charge de la vie associative.
Bonjour je suis aide soignante à Gustave Roussy à mes heures libres je souhaiterais pouvoir aider pour la fabrication des masques par exemple la découpe car je n ai pas de machine a coudre . Cordialement
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.