166 km sur 185 km de pistes cyclables sanitaires installées à l’aube du déconfinement subsistent en ce premier jour de reconfinement. Certaines doivent être pérennisées, d’autres sont sur la sellette. Pour suivre l’évolution de ce réseau, le collectif Vélo Ile-de-France lance son observatoire et fait un premier bilan.
Afin de suivre dans le temps le déploiement ou le retrait de ces coronapistes, dont l’objectif est d’éviter de se tasser dans les transports en commun ou de prendre sa voiture individuelle, Vélo Ile-de-France a lancé un observatoire ce 29 octobre. Le collectif, qui fédère une trentaine d’associations de cyclistes dans la région, milite pour la constitution d’un RER V (un réseau de pistes doublant les axes de RER) pérenne. Un projet auquel la création de nombreuses coronapistes au printemps avait donné un sérieux coup d’accélérateur.
L’Observatoire propose un plan dynamique représentant les coronapistes maintenues en vert, les supprimées en rouge et les itinéraires déjà existants en gris. Objectif, mesurer régulièrement l’ajout de nouvelles pistes temporaires ou leur retrait, ainsi que leur pérennisation (en vert foncé).
19 km de pistes supprimées sur 185 km
A ce jour, 19 km de voies ont été supprimées sur 185 km déroulées, soit 11%. Les suppressions se concentrent essentiellement dans le Val-de-Marne (12 des 19km) dans les villes de Créteil et Saint-Maur-des-Fossés (D19, D186, rue du général de Gaulle à Créteil) ainsi que sur une partie de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Fontenay) et de Vincennes (rue Diderot). Dans l’ouest parisien, l’axe Le Vésinet Chatou (D 186) a été supprimé dans les Yvelines, une partie des pistes de la D 193 et de la D7 à Puteaux et de la D19 à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine. Le Val d’Oise a pour sa part effacé la piste de la D14 à Montigny-lès-Cormeilles et de la D122 (Gabriel Péri) à Argenteuil.
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Créteil et Saint-Maur sonnent le glas des coronapistes
Après Créteil et Saint-Maur, le maire du Kremlin-Bicêtre exige la suppression des coronapistes
Ile-de-France: les coronapistes à l’épreuve du courage politique
Paris et les Hauts-de-Seine en tête des coronapistes
A ce jour, 166 km de coronapistes perdurent en Ile-de-France. Les deux départements en tête sont Paris et les Hauts-de-Seine, avec chacun plus de 40 km de pistes. A Paris, 60 km ont été annoncés à terme, dont 43 km déjà réalisés. Dans les Hauts-de-Seine, le collectif estime qu’une parie du retard en matière d’aménagement cyclable a été rattrapé par ces nouvelles pistes, citant “des axes emblématiques comme le Pont de Clichy, le boulevard circulaire de la Défense ou l’ex-RN20”. Le collectif note aussi l’engagement de l’Etat qui a déployé sous son égide des pistes sur la N13 et le pont de Neuilly.
En Seine-Saint-Denis, où 34 km ont été réalisés, le collectif note que cela a facilité la liaison avec Paris via les N2 et N3. “Il reste encore à améliorer la sécurité des aménagements, souvent trop légers et victimes de stationnement intempestif”, enjoint la fédération de cyclistes. Le Val-de-Marne, pionnier des pistes sanitaires au printemps, n’en a plus que 15 km.
En grande couronne, le Val d’Oise est en tête avec 12km. “Dans ces territoires, la dynamique a été portée quasi exclusivement par les agglomérations. Le Collectif Vélo Île-de-France salue à ce titre les efforts de Grand Paris Sud (Evry-Courcouronnes), Cergy-Pontoise et Paris-Saclay. À notre connaissance, aucun aménagement temporaire n’a été aménagé en Seine-et-Marne”, indique le collectif.
Pour l’heure, la carte n’affiche encore aucune piste provisoire pérennisée (à venir en vert foncé sur la carte) mais le collectif rappelle que Paris et les trois départements de petite couronne ont déjà pris des engagements en ce sens, avec notamment la RD120 à Vincennes et Saint-Mandé. “L’observatoire permettra de suivre avec grande attention dans les mois à venir l’engagement des collectivités. Les pistes pérennisées seront affichées dès leur réalisation”, annonce le collectif qui appelle “à la pérennisation la plus rapide possible de toutes les pistes qui ont fait leurs preuves.”
Voir l’observatoire des coronapistes en Ile-de-France
“Les suppressions se concentrent essentiellement dans le Val-de-Marne (12 des 19km) dans les villes de Créteil et Saint-Maur-des-Fossés (D19, D186, rue du général de Gaulle à Créteil)” -> Je découvre l’envers de l’affichage “vert” de #Créteil.
Bien sûr il y a des arbres et des parcs… Mais les citoyens ont besoins d’aller au travail et ils veulent pouvoir davantage le faire en mobilité douce et interconnecté avec le RER, bus ou métro. Sur les sites institutionnels (GPSEA, Val de Marne, Créteil) on y parle vélo oui, mais surtout de balades sur la Tegeval, dans les parcs… Mais aujourd’hui émergent d’autres désirs : pouvoir prendre son vélo pour aller au travail #VéloTaf. Les circuits alors ne sont pas les mêmes. Et vouloir rejoindre en vélo le RER Pompadour (par exemple depuis le quartier du lac) depuis son domicile abouti à nulle part sinon un coupe gorge…
En juillet-août, aller du coté de la cathédrale ou au village en soirée était possible et rapide avec les coronapistes (même si parfois des automobilistes maladroits ou jaloux bousculaient les plots de protection pour les rendre moins praticables)…
Si nos routes deviennent plus sécures pour les vélos, les personnes qui sont contraintes de prendre leur véhicule (utilitaire, personnes âgées ou handicapées, etc) auront à terme plus de place sur la route, car elle sera moins encombrée par les voitures qui font aujourd’hui de petits trajets en solitaire, trajets qui peuvent être remplacés par le vélo. Pour que de nouvelles habitudes de mobilité se prennent, il faut plus de 2 mois de test (de plus, en juillet-aout, beaucoup étaient partis en vacances ailleurs…). Enfin, l’achat d’un VAE (vélo à assistance électrique) est tout de même un investissement. Il peut être fait si on a l’assurance de la sécurité sur le trajet et de la pérennité des pistes cyclables. Deux choses qui ont été renversées avec la suppression des coronapistes sur demande de la mairie de Créteil. Un manque de vision et de courage politique assurément…
Si, enfin, davantage de parkings sécurisés existaient pour les deux roues aux points névralgiques (permettre l’intermodalité), les vélos fleuriraient sur notre territoire…
Mais le temps et la confiance ont manqués.
Les cyclistes, c’est un fait, klaxonnent moins fort que les automobilistes. Par nature souvent, ils n’aiment pas trop le bruit et la fumée… Dans le traitement de cette affaire, ceci s’est, une fois de plus, confirmé.
Les objectifs de la COP21 s’éloignent. Avec eux, l’avenir de nos enfants sur une planète viable demain pour tous et toutes. Quel dommage. Mais quelle responsabilité pour nous aujourd’hui.
Bonjour Doux, (encore un courageux anonyme qui défend le Vieux Monde sur ce forum..)
Vos invectives et vos amalgames ne valent pas la lecture, encore moins une réponse , seules les deux dernières lignes méritent qu’on s’y attarde
– les pneus de vélo (400 à 2000 g la paire) pèsent 12 à 100 fois moins que ceux d’une voiture (25 à 60 kg les 4) . Selon le fabricant (Michelin, Schwalbe, …) le pneu vélo est fabriqué en France, en Europe ou en Asie, il ne diffère pas des pneumatiques auto sur ce critère. Mais sa fabrication et son transport sont considérablement plus économes en ressources et en logistique du fait de son poids plus faible.
– Comme l’Europe consomme surtout du gazole et les USA surtout de l’essence (ils savent combien pollue le diesel !) , la production des raffineries européennes est globalement déficitaire en gazole et ce carburant est donc plus souvent importé de raffineries beaucoup plus lointaines (Moyen Orient, USA). Quant au véhicule il pèse 100 fois plus qu’un vélo, donc sa fabrication demande 100 fois plus de ressources. Avant d’avoir parcouru le premier kilomètre, la voiture diesel a déjà causé 100 fois plus de pollution qu’un vélo neuf.
C’était une bonne question, vous m’aidez à démontrer que la voiture doit être utilisée avec parcimonie…
Le plaisir d’imposer sa vérité ou ses délires au mépris de toute logique économique , voila la réalité des nouveaux gourous de l’écologie et d’une gauche radicale qui pour la plupart reçoivent leur salaire chaque fin de mois . Précisons bien que cette politique et cette idéologie est mortifère pour une société toute entière , aujourd’hui c’est la crise économique qui plonge des millions de Français dans la pauvreté qui est le sujet important …. Et ces délires sur les coronapistes , croyez vous que ce soit un sujet primordial , personne n’est opposée aux cyclistes comme certains le disent ici et essayent d’entretenir des conflits inutiles qui ne sont pas à la hauteur de la situation dramatique que nous connaissons….
La suppression des coronapistes n’est certes pas un sujet primordial, mais c’est un exemple de l’attribution ultramajoritaire de l’espace public aux transports motorisés individuels, qui est un vrai sujet politique.
La logique économique actuelle n’intègre pas le coût des inégalités et des dommages à l’environnement. La défense des intérêts économiques n’est qu’un paravent à la défense des avantages acquis (l’espace public dévolu aux transports motorisés), en cours (les dizaines de milliards du plan France Relance consacrés à l’automobile et à l’aéronautique) et à venir (l’hydrogène qui aboutira à des voitures beaucoup plus chères que seule une petite minorité pourra utiliser). Retenir le seul critère économique est stupide pour des choix d’aménagement public.
On déplore le manque de concertation avec la population à qui appartient l’espace public (et non à l’idéologie « verte » en dépit de ce que vous croyez). Certaines postures ici empestent le petit marquis qui fatigue la vie politique locale à coups de rame idéologique vermoulue, venu défendre son bout de gras ; drapé de verte bien-pensance. Je pense ici aux maires et autres équipes municipales clientélistes.
Encore une fois, je redis que quand on doit déplacer des centaines de kg de matériel à travers l’IdF, ça ne peut se faire à coup de vélo subventionné. Ça se fait dans un véhicule à moteur. Tout comme le transport d’infirmes, tout comme le transport de légumes bio pour achalander les Naturalia et autres AMAP où vous dépensez votre traitement. Le petit producteur du 77, vous pensez qu’il vient avec son triporteur livrer Biocoop depuis La-Ferté-sous-Jouarre !? Votre mère de 90 ans, vous la mettez derrière sur le porte-bagages ? Votre livreur Amazon, il a combien de batteries au lithium-ion pour sa tournée de 500 kg de produits ?
Revenez sur terre ! Mon voisin bobo qui conchie la voiture et ne se déplace qu’à vélo se fait livrer ses légumes bio par une fourgonnette diesel !
Oui, politiciens, vous êtes nombreux à kidnapper NOTRE espace public SANS nous demander notre avis, pour faire plaisir, sur ce sujet comme sur tant d’autres, à des minorités, en vous parant d’atours verts et/ou humanistes qui vous confèrent, à tort, une posture que vous jugez supérieure et éclairée.
Soyez totalement assurés qu’il n’en est rien, quand bien même le débat d’idées reste une richesse à laquelle il convient de continuer à se livrer, dans un souci de partage durable de notre héritage. Mais se saisir d’un prétexte sanitaire savamment orchestré pour faire vos petites opérations de séquestration de l’espace public en loucedé, c’est petit.
Commencez par nous dire où sont fabriqués vos pneus de vélo et je vous dirai comment est convoyé mon diesel.
Bien d’accord avec Jean-Michel sur la prévention de la sédentarité.
Dans le cas de la D86, la place des transports motorisés atteint des sommets . Entre Créteil Eglise et l’hopital Intercommunal on y recense :
– 2x 2 voies pour la circulation motorisée normale
– 1 voie de bus en site propre (TVM) interdite aux vélos
– 4 voies de stationnement
– 2 contre-allées
Soit 10 voies pour les transports motorisés + 1 pour les transports en commun, aucune où les vélos soient protégés. Les cyclistes ont représenté près de 10% du trafic sur cet axe quand il y avait des coronapistes…
Prendre 2 voies de circulation pour les vélos est peut-être excessif pour un aménagement définitif mais il faudra bien que la voiture cède du terrain aux vélos un jour ou l’autre – par exemple une file de stationnement – .
Message de service, on nous signale un problème massif de sédentarité y compris chez les plus jeunes, qui ont *-25% de capacités physiques en 50 ans*
https://www.lci.fr/sante/pourquoi-les-jeunes-ont-perdu-25-de-leurs-capacites-physiques-en-50-ans-2166555.html#
Est-ce le progrès ?
Sont en cause l’excès d’écran de bus et de voiture, et insuffisamment de vélo. Vélo qui va 4 fois plus vite que la marche.
On fait quoi, on continue les 2 x 2 voies pour aspirer toujours plus de voitures, ou on crée des aspirateurs à vélo ?
Et sinon oui pour créer un aspirateur à vélo électrique il faut plusieurs années c’est vrai, voir ce qui se passe dans certaines villes de France depuis les années 80, et dans certains pays d’Europe depuis les années 70. Et faut plus que des pistes…il faut de la formation, et des réparateurs, et du stationnement, tout un système, tout ce qui n’a pas été fait depuis les années 50 en France.
C’est en effet ce sujet passionnant : quelle place souhaitons nous accorder à la voiture ?
Dans quelle proportion de nos déplacements devons-nous l’utiliser ? Et quelles alternatives donc ?
Alors même qu’il est difficile actuellement de s’acheter un vélo neuf et pas si évident d’en acquérir un d’occasion. Ce secteur se porte à merveille et peine à répondre à la demande.
Il ne s’agit pas là d’une crise environnementale il s’agit là d’une crise sociale et économique comment déplacer beaucoup de gens pour un coût raisonnable et en améliorant sa santé ? Il est difficile d’exclure le vélo et le vélo électrique de cette équation, et il est difficile d’y inclure la voiture.
Il s’agit également d’un problème de place. La voiture prends une place démesuré par rapport au nombre de personnes qu’elle transporte. En circulation comme en stationnement. Elle ne peut donc pas être le seul moyen de transport.
Et donc 2×2 voies auto + souvent 2 voies de stationnement = 6 voies voitures et 0 voies vélo ça ne va pas. Un enfant de 5 ans comprend cette inégalité.
Pourquoi les aménagements ne suffisent pas et donc, pourquoi former les enfants 🚲 en centre de loisirs dès le CM1 ?
https://twitter.com/provelo_idf/status/1316481857136066570?s=19
Tous les spécialistes de mobilité reconnaissent que les aménagements cyclables sont discontinus et ne permettent pas souvent de franchir les autoroutes, les voies ferrées, les fleuves dans de bonnes conditions de sécurité, en particulier en périphérie des grandes métropoles. Le 94 en est une bonne illustration . Trois exemples:
– il n’existe actuellement aucun franchissement de l’A86 à Créteil pourvu d’un aménagement protégé pour les vélos. Les franchissements existants (rue des Petites Haies, rue ST Simon, chemin des Mèches, voies rapides et rocades) sont prévus pour les voitures ou les piétons, les vélos doivent circuler sur la chaussée (risqué) ou mettre pied à terre.
– Sur la Seine il y a des pistes cyclables des deux cotés mais il n’y a pas de franchissement cyclable protégé de la Seine sur 5 km entre la passerelle industrielle Ivry – Charenton et le pont de Choisy , alors qu’il y a trois ponts routiers (pont d’Ivry, pont du Port à l’Anglais, viaduc A86) qui sont dangereux ou interdits pour les vélos.
– j’ai fait le trajet quotidien domicile- travail à vélo entre Créteil et Montrouge pendant 2 ans : le seul moyen d’être raisonnablement protégé était de faire le détour par Paris, en raison du manque d’aménagements cyclables franchissant l’ A6 et les voies ferrées en proche banlieue Sud-Est.
Propos d ‘un enseignant radicalisé à gauche ! Pauvres Etudiants on voit l’état de la France avec ce type de comportements et de propos …. Vous êtes furieux parce que tout le monde vous dit que ces coronapistes n’apportent rien … Et vous répondez que la sédentarité est mauvaise pour la santé comme si on vous disait le contraire … Parlez plutot aux parents qui sont moins fous que vous et qui n’ont pas envie de jeter leurs enfants dans les couloirs de la mort ….
Les cyclistes voués aux couloirs de la mort, maintenant ! … Et la prochaine fois Yan nous menacera de l’exécution sans sommation ?
A l’échelle de l’Ile de France 90% des pistes cyclables temporaires ont été conservées, ça doit faire bisquer Yan, le pauvre homme ! Alors qu’il était si fier que l’on revienne localement à des boulevards urbains où l’on compte jusqu’à 11 voies consacrées aux transports motorisés, les piétons n’ayant qu’un trottoir étroit et les cyclistes rien. Comment se fait-il que les gens raisonnables n’adoptent pas son point de vue dans les communes comme Vincennes où les coronapistes vont être pérennisées ? Comment se fait-il que ces maudits cyclistes sotn toujours aussi nombreux à pédaler quand il fait froid et pluvieux ( 1000 vélos par jour sur la D19 début octobre)?
Pauvre Yan , on le plaindrait presque : il a beau invectiver et menacer il y toujours plus de vélos qui le devancent, le monde change et il n’y peut rien.
@yan : c’est pas pour éviter des “couloirs de la mort” qu’il a été créé des coronapistes ?
C’est juste pour enquiquiner les voitures et les bus ?
Je porte à votre information le fait que les Pays-Bas était un pays routier et que dans les années 70 on a commencé à remplacer les voirs voiture par des pistes cyclables.
Strasbourg pareil à partir des années 80.
Ce n’est donc là qu’un rattrapage, certes en retard et partiel.
Vous avez le droit de penser que ces gens sont fous par contre il est dommage que vous souhaitiez empêcher ces gens de se déplacer à vélo à cause de “couloir de la mort”.
Quelle justification sérieuse peut-on trouver à encourager toujours plus des déplacements en voiture ?
Plutôt que de traiter un interlocuteur de “radicalisé”, ne vaudrait-il mieux pas argumenter ? Arguments > Invectives.
Qu’est ce que le dispositif *Coup de pouce* Remise en selle ?
https://youtu.be/cmYT3UD5dJc
le dispositif “Coup de pouce remise en selle ” est un dispositif de financé par l’Etat qui permet de faire réparer son vélo avec une subvention de 50 euros directement versée à l’atelier agréé réalisant la réparation, ce qui évite au cycliste voulant faire remettre en état son vélo l’avance de fonds pour la main d’oeuvre et les pièces d’usure. La subvention ne couvre pas le remplacement d’organes tels que roues ou pédales.
@Philippe Ungerer, PTR94 non, comme la vidéo le montre, et comme le nom “Remise en selle”, l’indique il s’agit d’un cours de vélo pour apprendre à être à l’aise dans la circulation, avec un éducateur mobilité vélo référencé. À tarif très réduit puisque… vous me payer que la TVA.
Vous confondez avec le coup de pouce à “Réparation”.
Il y a aussi le coup de pouce “Stationnement temporaire” :
https://coupdepoucevelo.fr/auth/home
Ces pistes ont été crées dans la précipitation sans tenir compte des pistes existantes. Par exemple pour joindre Nogent à Vincennes il existait déjà deux pistes une longeant le bois de Vincennes et une autre le long du RER et ce n’est pas plus long voire plus court, il n’y avait donc pas nécessité d’en créer une le long de la RD 120.
De même pour l’avenue de Joinville il existait une piste le long du bois qui avait été utilisée pour créer des places de stationnement pendant l’opération Baltard, il suffisait de la rétablir ce qui est fait actuellement.
Bien souvent ces pistes ralentissent la circulation des bus ce qui entraine une surcharge de ceux-ci et une perte de temps pour les voyageurs.
Pour pérenniser ces pistes il faut faire un travail d’analyse fine des conditions locales avec les municipalités concernées et de comptage de leur utilisation par des organismes indépendants de tout lobbying.
Le département n’a pas utilisé les pistes existantes pour les coronapistes ? Parce qu’elles sont dans un état de délabrement ahurissant ! Par exemple à proximité de Pompadour les pistes le long de la D86 n’ont pas été entretenues depuis des dizaines d’années : des blocs de béton ont été mis en travers, des fissures dans le revêtement sont si larges et si profondes qu’on peut y enfoncer la roue de son vélo et il tient tous seul ! Quant à la piste de la D19, elle est systématiquement encombrée de véhicules en stationnement abusif et d’obstacles dangereux (poteaux bas en béton, bosses dues aux racines d’arbres, etc). Les cyclistes représentent 5 à 10% du trafic à Créteil mais ils sont très loin de bénéficier de 5 à 10% des dépenses d’aménagement de la voirie, alors qu’ils sont un moyen de transport non bruyant, non polluant, auquel on devrait consacrer plus d’espace et de dépenses publiques pour rattrapper le retard pris .
Il est clair qu’il en faut pour tout le monde, mais les coronapistes c’est un peu n’importe quoi, fais à la vite sans réelle “intelligence”. Quand sur des 2 voies où il y a de gros embouteillages tous les jours, matin et soir, pourquoi supprimer une voie pour des vélos ?!! Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour connaitre le résultat. Quand des personnes mettent 1h30 pour faire 2.5km depuis ces pistes… (pléthores de témoignages en cascade sur FB automobilistes) : il va vraiment falloir trouver des solutions, et pas mal de tracés en VDM sont à revoir ! Donc des pistes cyclables oui mais il faut vraiment plancher sur les différentes possibilités de tracés, sécuriser les pistes etc..Je prends les transports toute la semaine et je fais bcp de marche à pieds, je suis une automobiliste du “dimanche” mais j’ai vu et vois bcp d’abus à Paris de la part des cyclistes, ils se croient tout puissant et tout permis. Pas mal de collègues percutés par des vélos donc l’incivilité n’est pas l’apanage des automobilistes ! Pour ma part, mon fils qui voulait aller à l’école en vélo en empruntant ces pistes a eu un NON catégorique : des pistes mortuaires celles de Créteil à Ikea de Thiais…
Je ne comprends pas il n’y avait pas d’embouteillage dans les années 80-90 ? En l’absence de piste cyclable en IDF.
J’ai souvenir de plein d’embouteillages.
Je croyais que c’était les voitures qui créaient les embouteillages de par leur taille 10 m2, et de par leur nombre important, concentré à certaines h.
Ravi d’apprendre que c’est les vélos.
Personne n’a entendu parler du paradoxe de Braess ici ? Étrange.
Personne n’a compris que plus on augmente le nombre de voies voiture (et le stationnement) plus on fait un appel d’air pour les bagnoles, qui vient augmenter l’embolie.
Personne ne sait ici qu’à largeur égale, on fait passer en 1h plus de personnes sur des vélos que sur des voitures, de par la dimension du véhicule ?
Curieux échanges, étrange conception du cadre de vie.
” Les cyclistes ne sont pas si rares ” Parlons en à nouveau les pistes cyclables sont quasiment désertes , les bouchons augmentent la pollution , tout cela a été fait sans aucune concertation et est complètement absurde … On est dans une situation délicate économiquement et tous ces “illuminés” complètement à l’ouest détruisent et participent à la destruction économique … On ne les voit pas curieusement se battre pour l’injustice qui consiste à laisser ouvert les grandes surfaces qui vendent de tout et fermer les petits commerces qui vendent les mêmes produits … Certains maires dénoncent et à juste titre cette injustice criante… Tous ces pleutres pour la plupart fonctionnaires n’en ont rien à faire car ils sont payés…..
Ce n’est pas la première fois que YAN exprime des propos très véhéments sur citoyens94 contre les cyclistes traités d’illuminés, complètement à l’ouest, de pleutres, accusés de détruire, de crééer des bouchons polluants. Ces messages de haine participent au climat de violence auquel sont confrontés les cyclistes sur le terrain de la part des conducteurs de véhicules motorisés : injures, passages en force, stationnement délibéré sur piste cyclable, menaces, voire même tabassages de cyclistes dans certains cas.
Le nombre de cyclistes décédés d’accidents de la circulation a augmenté significativement cet automne (37 tués en septembre 2020, en augmentation de 15 par rapport à septembre 2019) , et ce genre de violence verbale y participe.
Cher ami , je donne mon opinion et comme beaucoup ici je pense que la décision de ces “coronapistes” n’ont pas de sens , vous me permettrez donc d’émettre un avis …IL n ‘ y avait pas grand monde l ‘été et maintenant avec le froid et la pluie ………je n’ai rien contre les cyclistes , l’un de mes amis a eu un accident dernierement hopital bras cassé .. Pour ma part je respecte scrupuleusement le code de la route et je préfère faire du vélo la ou il n’y a pas de voitures ou peu , a la mer , a la campagne ….je n’ai donc contrairement à ce que vous pensez aucune agressivité contre les cyclistes … Ceci dit il y a tout de même des sujets bien plus importants comme la ruine de l’économie , de millions de Français sans parler des séparatismes sujets tout de même cruciaux …..
Monsieur Yan – courageux pseudonyme ! – ce n’est pas une opinion que vous donnez, mais des invectives à répétition contre les adeptes du vélo, et vous êtes coutumier du fait .
Faut-il rappeler que vous avez traité les partisans du vélo au quotidien d'” énergumènes qui veulent imposer le vélo et empêcher des gens de travailler” (votre message du 16 septembre à 9h53).
Faut-il rappeler que vous avez envoyé sur ce forum des menaces à peine voilées contre les cyclistes :
“le vélo en ville est dangereux et il faut mettre en garde les cyclistes… ” (votre commentaire du 21 septembre dernier à 17h04).
Que vous le vouliez ou non, les cyclistes sont de plus en plus nombreux en Ile de France, et notre société se doit de les protéger car ils sont vulnérables. Ni plus, ni moins. Les cyclistes n’ont que faire de soi-disant amis comme vous qui ne font qu’envenimer les choses.
Les aménagements c’est bien.
Les formations dès le niveau de CM1 en centre de loisirs c’est mieux 😀
Pouvoir rejoindre une piste via des rues calmes ça s’apprend.
Tourner à gauche proprement ça s’apprend :
Des formations existent.
Charge aux villes qui veulent libérer des places de stationnement auto 😉 de s’y coller.
À bon entendeur… Voilà de l’argent bien investi.
Il ne s’agit pas d’environnement. Il s’agit de place au sol, de sédentarité, d’inclusion.
Bonsoir,
Je suis étonné que personne ne se pose la question pour la RD7.
Pourquoi ces coronapistes sur la chaussée qui ne laisse qu’une voie de circulation pour les voitures alors qu’il existe une piste cyclable sur le trottoir et que le nombre des piétons sur ces trottoirs permet la distanciation. J’aimerai bien avoir le nombre de vélos, trottinettes et autres circulant sur ces coronapistes heure par heure et jour par jour. IL est sûr que les embouteillages engendrés augmentent la pollution.
Sur la fréquentation véko de la RD7 il existe des statistiques publiques de fréquentation de la piste cyclable au niveau du Kremlin Bicêtre publiées par le CD94 : en septembre et octobre 2020 la fréquentation était comprise entre 3100 et 3800 vélos par jour. Cela doit représenter une part très significative du trafic total. Les automobilistes sous-estiment le trafic vélos pour des raisons explicables : un vélo prend peu d’espace, il n’est pas bruyant, il ne reste pas bloqué au même endroit comme les voitures.
Pour revenir à la RD7 c’est un endroit où les trottoirs sont encombrés et les commerçants locaux préfèrent de loin voir les cyclistes sur la chaussée.
Manifestement, la démocratie participative n’a pas fonctionné ! Attendons la fin de l’épidémie pour décider quoi que ce soit.
Il serait vraiment intéressant de se poser la question de la pollution que ces pistes génèrent du fait des bouchons de voitures qu’elles créent au profit de rares cyclistes.
Le bilan carbone (et économique) de cette usurpation de l’espace public au nom d’une idéologie est à dénoncer fermement. Aucune concertation publique n’a été menée, les citoyens des villes touchées n’ont pas été consultés.
Le temps passé dans les bouchons a un coût économique et psychologique qu’il est temps de questionner. Les maires bolcheviques teintés de vert des communes d’IdF ne doivent pas oublier que le pouvoir appartient au peuple et que la concertation démocratique dépasse les prescriptions sanitaires ou luttes idéologiques dont ils sont les jouets.
@Douxx : Je pensais que c’était les voitures qui crééaient de la pollution majoritairement ,
y comprit par leur freinage aux particules fines.
Ravi d’apprendre que c’est les vélos.
C’est aussi les vélos qui accaparent majoritairement l’espace apparemment c’est intéressant.
Instructif votre comparaison du bilan carbone une voiture et du bilan carbone d’un vélo, concernant les déplacements.
Vous ne comprenez donc pas que de plus en plus de gens souhaitent se déplacer à vélo ou en vélo électrique ? Pour différentes raisons. Que leur proposez-vous comme itinéraire direct et sûr ?
Je parle bien du quotidien pour aller travailler et faire ses courses, déplacer ses enfants son armoire normande et déménager.
c’est parler de “rares cyclistes” qui relève de l’idéologie. En heure de pointe, le comptage des cyclistes avait montré en juin qu’ils représentaient 30% de la part modale. https://94.citoyens.com/2020/pistes-cyclables-provisoires-30-de-velos-sur-la-rd7-aux-heures-de-pointe-entre-paris-et-villejuif,09-06-2020.html Les bouchons de voitures sont créés par… les voitures, qui prennent bien plus de place qu’un vélo. Les bouchons étaient bien plus importants avant 2020. Par ailleurs, en cette période de crise sanitaire, les vélos sont bien plus efficaces pour décharger les transports en communs que les voitures, pour une question d’espace disponible (si les usagers du métro se mettent à prendre la voiture, même en l’absence de coronapistes la circulation deviendrait impossible).
Pourriez-vous écrire en français et éviter les fautes d’orthographe ? Cela donnerait plus de poids à votre argumentation.
Tout à fait d’accord avec Manon. Les cyclistes ne sont pas si rares, et les usagers de la voiture individuelle cherchent simplement à prolonger les privilèges dont ils ont bénéficié jusqu’ici. La voiture bénéficie d’une part très importante des investissements publics – financés aussi par les impots des cyclistes – . Par exemple les parkings publics dont la construction coute 15000 euros par place et qui ne sont pleins qu’une petite partie du temps.
Réponse à Doux : 1° Accuser les cyclistes d’être responsables de la pollution des voitures est une pure imposture. Quiconque veut moins de pollution commence par laisser sa voiture au garage pour les trajets faisables à vélo ou à pied. Nous connaissons tous des cyclistes jeunes ou vieux, hommes ou femmes qui vont au boulot ou font leurs courses à vélo. 2° La suppression des coronapistes temporaires n’a pas été décidée plus démocratiquement que leur création. Notre association a réuni en 4 heures 250 signatures de cyclistes au bord de la D19 . Il est donc faux de dire que les cyclistes sont si rares. Cette suppression s’est traduite par un vrai gaspillage d’argent public, avant que les pistes temporaires aient pu être évaluées. Et ceux qui sont partis en croisade contre ces coronapistes sont bel et bien isolés aujourd’hui : à 90% , les coronapistes d’Ile de France ont été conservées. Ceux qui crient haro sur les cyclistes et les piétons devraient avoir honte de monter les automobilistes, bien protégés derrière leur 1,5 tonne d’acier , contre des usagers vulnérables. Nous considérons ces pourfendeurs comme responsables du climat de violence à l’égard des cyclistes : queues de poisson, injures, menaces sont monnaie courante. Il y a même eu un tabassage de cycliste par un chauffeur de taxi au Kremlin Bicêtre cet automne.
Les pistes qui empiètent sur les chaussées carrossables sont responsables de la pollution supplémentaire de par les bouchons supplémentaires qu’elles génèrent. Pas les cyclistes comme vous tentez de me le faire dire.
Moi-même cycliste à raison de 15 km hebdomadaires en ville, je ne trouve aucune justification à cette confiscation organisée de l’espace public au profit d’une minorité bien-pensante
Demandez-vous comment on peut se sentir après 1h30 passées à faire 20 km en voiture, c’est une partie de la réponse. Tout comme on peut se sentir agressé par des automobilistes abrutis.
Si tous les franciliens considéraient comme un droit de faire 20 km en voiture par jour en voiture, les routes et voies rapides d’Ile de France seraient instantanément congestionnées, et il faudrait raser des quartiers entiers pour construire les parkings et voies supplémentaires nécessaires. Vous savez bien que c’est intenable. Notre société tourne vaille que vaille parce que seule une minorité se permet des trajets quotidiens aussi longs en voiture, et parce qu’en majorité les citoyens sont assez modestes pour préférer les transports en commun, la marche à pied, le vélo (voir l’enquête de la région Ile de France sur les modes de déplacements 2010-2019). Les transports motorisés occupent déjà en maître une part ultra majoritaire de l’espace public, alors qu’ils ne sont pas majoritaires en part modale.
De facto, les usagers des transports motorisés individuels bénéficient donc déjà de privilèges importants, et ils réclament logiquement de ne pas céder un pouce aux mobilités douces dont les usagers sont de plus en plus nombreux en Ile de France. Pour conserver leurs privilèges.
L’argument ” je suis opposé aux pistes cyclables sur chaussée mais je n’ai rien contre les cyclistes” relève du sophisme. Il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles pour voir qu’il attise la vindicte des automobilistes surprotégés contre les cyclistes et les piétons vulnérables. Les statistiques sont là pour prouver : le nombre de cyclistes victimes d’accidents croît, et la majorité de ces accidents met en cause un véhicule motorisé. Il faut bien que les transports motorisés cèdent un peu d’espace aux usagers vulnérables.
En fin , un conseil : si vous stressez à l’idée de mettre 1h30 pour faire 20 km, sachez qu’en vélo vous maitrisez bien mieux votre temps de trajet (il dépend peu des embouteillages) et vous mettrez plutot 1h15 , peut-être moins selon votre trajet, avec un vélo à assistance électrique .
Merci pour ces excellents truismes.
Quand vous avez un travail dans le tertiaire, vous peinez – on dirait – à imaginer que certains doivent transporter du matériel lourd pour nourrir leur famille, et que la voiture n’est pas une option, tout comme le lever parfois jusqu’à 1h30 plus tôt pour circuler.
Je vois des pistes à vélo quasi-désertes et des centaines de mètres de bouchons qui les jouxtent, et je ne puis m’empêcher d’avoir un certain mépris pour les maires qui se fabriquent un électorat sur le dos des travailleurs pour séduire des bobos victimes de greenwashing.
l’idée n’est pas d’interdire totalement la voiture. Justement, si ceux qui n’en ont pas réellement besoin utilisent des moyens de transports qui nécessitent moins d’espace, ça laisse plus de place pour ceux qui ont besoin de transporter du matériel encombrant ou lourd (toutefois, en ce qui concerne des chargements modérés, de plus en plus d’artisans utilisent le vélo avec remorque et éventuellement assistance électrique), ou ceux dont la santé nécessite l’utilisation de la voiture. Si tout le monde n’utilise que la voiture, étant donnée la densité de population à Paris et petite couronne c’est pas 1h30 plus tôt qu’il faudra vous lever mais 3 ou 4 heures.
Opposer travailleurs et utilisateurs de vélos est déconnecté de la réalité. La plupart des cyclistes sont des gens qui vont travailler. Le vélo n’est pas qu’un outil de “bobos” : il coute beaucoup moins cher qu’une voiture (personnellement, payer une voiture + assurance + essence + parking aurait un impact significatif sur mon budget), ce qui en fait un moyen accessible à toutes les classes sociales
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