Service public | Val-de-Marne | 21/10/2020
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Le Conseil départemental du Val-de-Marne se convertit au télétravail

Le Conseil départemental du Val-de-Marne se convertit au télétravail © CD

Obligé de se mettre au travail à distance en raison de la crise du coronavirus, le Conseil départemental du Val-de-Marne a décidé de franchir une nouvelle étape en proposant, hors période de crise sanitaire, une journée de télétravail par semaine aux agents qui le peuvent et qui le souhaitent.

Ce nouveau dispositif, dont le règlement a été voté à l’unanimité en séance plénière du Conseil départemental ce lundi, est à distinguer du “travail à distance”, mis en place pendant le confinement et à nouveau autorisé partiellement depuis l’accélération de la deuxième vague. Le projet fait suite à des discussions avec les responsables des services et les représentants du personnel.

Concrètement, il prévoit un jour maximum par semaine de télétravail aux agents qui le peuvent et qui le souhaitent, ou d’une bourse annuelle de 20 journées flottantes. Le dispositif s’adresse aux agents à temps complet, en temps partiel égal ou supérieur à 80% , ainsi qu’aux agents à temps non complet égal ou supérieur à 28/35ème, et dont les missions sont télétravaillables. Les stagiaires école et les apprentis sont exclus du dispositif. A l’inverse, les agents dont la situation médicale le justifie peuvent bénéficier d’un nombre de jours supérieur à celui fixé hebdomadairement en mode régulier.  

La hiérarchie pourra être amenée à annuler le jour télétravaillé dit « régulier » pour des raisons de nécessité de service, en respectant dans la mesure du possible un délai de prévenance de 48 heures, ce jour n’est pas reportable. Il ne l’est également pas quand la demande émane de l’agent.

Cette possibilité de télétravail s’adresse à des agents dans une démarche volontaire, dans le cadre d’une convention d’un an renouvelable (période probatoire de 3 mois).

Concernant les frais générés par ces conditions de travail, la collectivité s’engage à fournir un ordinateur portable ainsi qu’une participation mensuelle de 10 euros.

Cette nouvelle organisation entrera en vigueur le 1er décembre et une action de formation et d’information sera proposée aux agents auparavant.

«C’est une avancée en matière de qualité de vie pour nos agents puisqu’elle permet de mieux concilier vie professionnelle et personnelle. C’est un atout de plus dans notre politique de recrutement. Nous évaluerons les effets induits par la mise en place du télétravail d’ici six mois», défend Lamya Kirouani, vice-présidente du Conseil départemental, chargée du service public départemental et des ressources humaines.

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