Avec une quinzaine d’antennes réparties dans tout le département et animées par plusieurs centaines de bénévoles, le Secours populaire du Val-de-Marne aide de nombreux ménages en situation de précarité. Mais l’épidémie de coronavirus Covid 19 a imposé au réseau de prioriser ses activités.
Aide juridique, alimentaire, vestimentaire, aide au paiement de factures, accès à la culture, aux vacances, le Secours populaire propose de nombreuses actions à destination des personnes en difficulté. Face à l’épidémie de coronavirus et aux mesures de confinement, la Fédération du Val-de-Marne a décidé de se concentrer sur la distribution des colis alimentaires. «Nous n’allons pas lâcher les bénéficiaires. Quoi qu’il arrive, il faut maintenir les chaînes de solidarité envers les personnes aidées. Mais tous les dispositifs que nous avons l’habitude de proposer dans nos antennes vont être stoppés. La priorité est de répondre aux besoins primaires, vitaux comme la distribution des colis alimentaires», explique Freddy Cabrimol, secrétaire départemental.
Les comités locaux ont suspendu leur accueil du public et toutes leurs activités qui engendrent un afflux de personnes. «Nos locaux sont souvent trop petits. Alors pour éviter l’afflux de personnes, les distributions se feront certainement à travers les fenêtres ou les portes. Il faudra respecter les distances dans les files. Nous allons demander qu’un seul membre de la famille viennent récupérer les colis. L’amplitude horaire devrait également être étendue. Là où habituellement, nous recevions 300 personnes en trois heures, ce sera allongé», poursuit l secrétaire départemental, citant les antennes de Villiers-sur-Marne, de Villejuif ou de Bonneuil-sur-Marne avec lesquelles il a pu s’entretenir ce mardi.
De même, sur les locaux des antennes, des contacts téléphoniques de bénévoles seront affichés pour permettre aux bénéficiaires en situation d’urgence de les prévenir. «A Fresnes par exemple, le maintien de l’activité de l’épicerie solidaire nous a permis de nous concentrer sur la distribution des colis d’urgence».
Pas de problème d’approvisionnement
«Comme nous ne pouvons anticiper par avance les contraintes liées au confinement, nous pensons que c’est le moment le plus opportun pour donner les colis. Après avoir contacté notre entrepôt de Thiais auprès duquel nous nous approvisionnons, nous allons pouvoir également distribuer les colis alimentaires pour le mois d’avril.»
Des bénévoles séniors à préserver
Si la taille des comités locaux diffère, ils sont généralement animés par une quinzaine de bénévoles très investis mais souvent retraités. «Nous comptons parmi nos membres des personnes âgées. Nous avons donc perdu un nombre assez important de bénévoles, ce qui implique des réorganisations internes pour continuer à fonctionner.”
Besoin de gel hydroalcoolique et de masques
“Et nous sommes à la recherche de masques, de gants et de gel parce que le maintien de notre activité nous place devant un risque», ajoute Freddy Cabrimol.
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je dis mobilité reduite si les soeurs du coin n etaient pas la je peu mourir d autre chose de faim par ex
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