Attaqué dans le Val-de-Marne comme dans les autres départements de petite couronne, l’arrêté préfectoral rendant le masque obligatoire partout dans le département a été validé par le Tribunal administratif de Melun ce jeudi, avec une demande d’amendement à la marge concernant la notion d’activité sportive et les modalités pour les personnes porteuses de handicaps.
A chaque département son jugement. Conforté en Seine-Saint-Denis, obligé de s’amender fortement dans les Hauts-de-Seine, l’arrêt portant obligation de porter le maque en Val-de-Marne pourra continuer à concerner toutes les villes du département dans leur totalité, des zones denses aux quartiers tranquilles du plateau briard.
Le Tribunal administratif de Melun, qui a rendu sa décision ce jeudi après que l’arrêté ait été attaqué en justice, a néanmoins demandé à la préfecture de ne pas limiter l’exception pour pratique sportive aux seuls joggeurs et cyclistes, mais de l’étendre à d’autres pratiques sportives pratiquées en plein air. Une manière aussi d’inciter à pratiquer le sport en plein air.
Un nouvel arrêté devrait donc être pris en ce sens d’ici à demain, qui précisera par ailleurs les modalités de port ou d’exemption de port du masque pour les personnes porteuses de handicap.
Plus royaliste que le roi, que nenni.
Faisons comme les princes qui nous gouvernent, exprimons nous publiquement à visage découvert, et à plus d’un mètre de toutes cibles vulnérables.
Le danger c’est 135 €. Le juste (premier) prix de la renonciation à la liberté d’aller et venir sans faire de tort à personne. Le danger, c’est de rencontrer, de jour comme de nuit, dans les rues désertes ou dans les bois un brigadiste sanitaire assermenté, qui agira pour le bien et le respect de la loi.
C’est effectivement très dangereux de se balader dans les rues peu fréquentées et encore plus dans un parc ou une forêt sans masque. Il faut absolument mettre le masque car les arbres sont porteurs du coronavirus!
S’agissant des jugements rendus quant au port du masque, nous voici revenus aux temps bénis où chaque ville ou région possédait sa propre monnaie, ses règles d’entrée et de sortie ( il y a 6 siècles)…aucune cohérence dans la gestion sanitaire et la gestion de la décision en la matière. Sans doute les divers piétons de la société ( soignants, enseignants, élus locaux…) font tant bien que mal ce qu’ils peuvent.
Les divergences de jugements et d’interprétations suites à des différences dans la prise de décision et ses notifications ou explicitations selon les territoiresp sont un véritable trouble à la République.
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