C’est l’une des mesures issues du Grenelle des violences conjugales il y a un an. L’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) va expérimenter l’enregistrement de plaintes pour violences conjugales.
Cette expérimentation s’effectuera en lien avec le commissariat du 12ème arrondissement “afin qu’un officier de police judiciaire se déplace dans les locaux de l’hôpital afin de recueillir les déclarations de la victime dès que son état le permettra”, indique l’AP-HP.
Il s’agit pour l’heure d’un test à l’échelle du CHU est-parisien qui a vocation à être étendu à l’ensemble des établissements de l’AP-HP après évaluation.
La signature de la convention expérimentale a eu lieu ce mardi 13 octobre entre Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, Jérôme Hubin, directeur de l’hôpital Saint-Antoine, Charline NICOLAS, directrice des affaires juridiques de l’AP-HP et Didier Lallement, préfet de Police, après un an de préparation.
Du côté de l’AP-HP, cet enregistrement de plainte dans les locaux de l’hôpital doit s’inscrire dans un parcours global de prise en charge des victimes de violences conjugales qui passe aussi par un lieu d’accueil unique dédié par GHU (Groupement hospitalier universitaire), un espace de répit avec hébergement d’urgence et une mise en réseau de prise en charge de proximité, tant du point de vue médical que social, psychologique et juridique.
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