Invitée à la matinale de RTL ce lundi 7 décembre, la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon (photo) a annoncé son intention d’accélérer la construction de logements sociaux dans les communes à la traîne, prenant le maire de Saint-Maur-des-Fossés comme exemple de mauvais élève. De quoi faire vivement réagir l’intéressé. Une réunion régionale est prévue ce mardi pour réactualiser la liste des villes en constat de carence de logements sociaux.
“Casser les ghettos cela veut dire revoir la manière dont on vit ensemble pour qu’on ait plus de mixité et plus de mélange de la population, et moi je veux m’attaquer au sujet avec le logement social parce que je pense que le logement social est clef”, a démarré la ministre, estimant qu’on ne construit pas assez de logement social en France et qu’il n’est pas assez bien réparti.
“Le maire ne veut pas construire de logements sociaux, et bien c’est le préfet qui signera les permis de construire“
“Cette année à Saint-Maur, dans le 94, on va proposer de reprendre carrément les permis de construire côté état. Le maire ne veut pas construire de logements sociaux, et bien c’est le préfet qui signera les permis de construire”, a indiqué la ministre, précisant qu’une quinzaine de communes étaient dans le viseur pour ce type de mesure, en plus des amendes supplémentaires dans le cadre des villes carencées.
Voir l’entretien sur le site de RTL
Mi-septembre, le préfet du Val-de-Marne avait annoncé lors d’un déjeuner de presse son intention d’agir sur les permis de construire des villes qui restent loin de leurs objectifs en matière de logement social, sans citer de nom de commune.
“Pas un logement social ne sortira de terre à Saint-Maur sans le concours de la ville“
L’annonce de la ministre, par ailleurs candidate pressentie pour mener les régionales en Val-de-Marne pour LREM, a légèrement agacé le maire de Saint-Maur, Sylvain Berrios (LR), qui a fait part, dans un communiqué, de sa “consternation” à son écoute. “A entendre la ministre, il y a d’un côté les gentils maires qui font du logement social, et de l’autre les méchants qui n’en font pas. C’est faux. La preuve : des maires écologistes nouvellement élus refusent de bétoniser, considérant que la métropolisation à marche forcée voulue par le gouvernement n’est ni le sens de l’histoire, ni la leçon à retenir des confinements successifs. Les Français ne veulent ni empilement ni entassement mais de l’espace et de la verdure”, défend l’édile qui rappelle que la ville a signé un contrat de mixité sociale avec le préfet qui prévoit une augmentation de la population de 75 000 à 83 000 habitants et une augmentation progressive du taux de logements sociaux à 12% avec un objectif intermédiaire à 8,5%.
“Les engagements ont été pris. J’ai déjà multiplié par deux le nombre de logements sociaux construits. La Ministre pense-t-elle qu’on pouvait aller plus vite en 12 mois dont 6 de crise sanitaire ? “questionne le maire qui dénonce une “manœuvre politique” post-municipales et pré-régionales. « Je suis confiant : pas un logement social ne sortira de terre à Saint-Maur sans le concours de la ville parce qu’en pratique, ce n’est pas possible. Nous commençons à reconnaître la marque de fabrique du gouvernement : le discours de la force pour faire croire que l’on agit. Moi j’ai signé un contrat de mixité sociale avec l’Etat et j’agis. De son côté, l’Etat doit respecter sa parole », enjoint le maire.
La ministre dénonce une “absence manifeste de volonté politique en la matière”
Mise à jour à 19h30 suite à communiqué du ministère En réaction au communiqué du maire, le cabinet de la ministre rappelle que les élus concernés par les constats de carence suite à leur bilan 2014-2016 ont été dûment prévenus et ont pu échanger avec les services de la préfecture dans le cadre d’un dialogue contradictoire et argumente sur la situation saint-maurienne. “La commune a un taux fixé par la loi de 25% de logements sociaux sur son territoire et n’est toutefois qu’à 8,81%. Pour atteindre ces 25%, un calendrier d’objectifs lui avait été fixé pour les différents triennaux. La commune n’a rempli que environ 28% de l’objectif fixé pour ce dernier bilan triennal 2017-2019, soit encore moins que pour le bilan triennal précédent (2014-2016) lors duquel elle avait réalisé 34% de son objectif. Ces chiffres montrent une absence manifeste de volonté politique en la matière, et ce en dépit de précédentes sanctions. Pour toutes ces raisons, le préfet de département a proposé de retirer à la municipalité ses autorisations d’urbanisme, ce qui est un acte fort et motivé par le non-respect de la loi SRU de 2000”, tacle-t-on au ministère, se défendant de toute manœuvre politique. “Il s’agit d’un bilan objectif d’application de la loi, mené par les préfets de département, harmonisé au niveau des régions par les préfets de région, et complété des recommandations d’une commission indépendante (la Commission SRU), présidée par Thierry Repentin.”
Les écologistes renchérissent
(Mise à jour à 19h30 suite communiqué des écologistes) Du côté du groupe écologiste, dans l’opposition municipale, on abonde les propos de la ministre. “La ville n’a jamais mobilisé d’elle-même le parc privé, notamment les 3 000 logements vides et a dilapidé ses réserves foncières au profit d’opérations privées. Le taux de logements sociaux devrait être de 19% en 2020 et non pas de 9%. La conséquence financière est une amende de plus de 6 millions d’euros par an, la conséquence sociale est la privation d’un logement digne et adapté pour les jeunes ménages et les plus modestes. 2 500 familles sont demandeuses d’un logement social à Saint-Maur”, dénonce ainsi le groupe Saint-Maur Ecologie citoyenne qui appelle à un diagnostic d’urgence, propose d’imposer un tiers de logements sociaux à toutes les opérations de plus de 7 logements, créer des structures d’hébergement temporaire et travailler avec les bailleurs sociaux pour développer aussi l’accession sociale à la prorpiété.
Nouveaux constats de carence : le CRHH doit statuer ce mardi 8 décembre
Cette passe d’armes entre le maire et la ministre n’intervient pas seulement dans un contexte électoral mais aussi à la veille d’une réunion décisive sur la question des sanctions liées à la carence de logements sociaux.
Pour rappel en effet, l’Etat établit tous les trois ans des objectifs avec les villes qui n’ont pas leur quota de logements sociaux, et analyse au bout de ces trois ans si les objectifs ont été atteints, tant quantitativement (nombre de logements sociaux supplémentaires) que qualitativement (proportion des logements très sociaux par exemple). Après analyse, les préfets proposent de dresser un constat de carence dans les communes restées loin de leurs objectifs, qui ajoute des pénalités aux amendes déjà redevables par toutes les villes qui n’ont pas 25% de logements sociaux.
Ces pénalités sont à la fois constituées d’amendes supplémentaires qui multiplient jusqu’à trois fois l’amende SRU de base, mais aussi d’autres leviers d’action de la part des préfets, comme la préemption des terrains à vendre pour y développer du logement social, ou le retrait de la compétence des maires à accorder les permis de construire. Dans le Val-de-Marne, la sur-pénalité la plus forte a été appliquée à Saint-Maur qui doit s’acquitter d’une amende pour carence de 3 fois le montant de son amende SRU.
Lire : Quota de logement social: 13 villes du Val-de-Marne passent à la caisse
Ces dernières années, le levier de la préemption a aussi commencé à être utilisé très régulièrement dans le département, et cette rentrée, le préfet du Val-de-Marne, Raymond Le Deun, a annoncé son intention d’user du levier permis de construire, rappelant qu’il y a 90 000 demandeurs de logements sociaux dans le département.
Lire aussi : Val-de-Marne: les préemptions de l’Etat pour construire du logement social s’accélèrent
En ce début décembre, les préfets ont achevé leur analyse des situations par ville et c’est ce mardi 8 décembre que doit se tenir le Comité Régional de l’Habitat et de l’Hébergement (CRHH) qui précisera les villes qui risquent d’être frappées d’un constat de carence. D’où l’actualité brûlante…
Voir tous nos articles sur les logements sociaux en Val-de-Marne
De nombreux commentaires sont effrayants de racisme, de confusion, de méconnaissances, de petitesses anecdotiques et de préjugés sur les locataires de logements sociaux. L’ignorance entraîne souvent le racisme qui n’est pas une opinion mais un délit.
Pour rappel, les niveaux de loyer des principaux logements sociaux (acronyme “PLUS”) sont ceux correspondant au pouvoir d’achat de la classe moyenne. En zonage Abis dont fait partie Saint-Maur-des-Fossés, le loyer d’un PLUS sera plafonné à 12,19 €/mois/m² hors charges (https://www.anah.fr/proprietaires/proprietaires-bailleurs/les-plafonds-de-loyers/). Beaucoup parmi les (jeunes) salariés – qui peuvent être des habitants de longue date de cette commune, des (jeunes) adultes qui veulent choisir leur propre domicile et s’émanciper – peuvent prétendre seulement au logement social.
Au lieu d’injurier des personnes qui peuvent être vos propres voisin.es, commencer par vous renseigner
Je suis tout à fait d’accord avec vous, le “logement social” n’est pas nécessairement un logement pour pauvres.
C’est une habitation à loyer modéré (HLM). Ce qui veut dire d’un coût supportable pour celui qui peut y prétendre et qui n’a pas par ailleurs vocation à y rester toute sa vie, en fonction de l’évolution de ses revenus.
Oublier cette réalité, pourtant évidente, confinent à la mauvaise fois de tout ceux qu’agite une peur malsaine et toujours fondé sur l’ignorance.
on peux résumer la situation en rappelant les vieux proverbes pleins de bon sens
asinus asinum fricat qui se traduit par
qui se ressemble s’assemble
d autre part, si le désaccord entre l’état et la ville persiste pour conduire à l’arrêt du bétonnage
tant mieux pour la qualité de vie de TOUS
je suis rarement d’accord avec les écolos politiques mais cette fois ok
Les petites classes moyennes vivent aussi à Saint Maur des Fosses et sont aussi propriétaires et c’est compliques aussi de payer ces impôts mais c’est un choix de vie pour ne pas vivre dans une ville d’insécurité qui est bétonnée qui possèdent des commerces de proximité poissonnerie charcuterie …
pourquoi ces élites veulent tout détruire le peu qu’ils restent ? Quel est leur objectif ?
Laisser les gens vivent ou ils veulent et se choisir les gens qu’ils veulent côtoyer qu’ils s’occupent faire baisser le chômage en créant des emplois résumâtes correctement au lieu de chercher à détruire mais c’est plus facile….
Il ne reste plus beaucoup de communes où il fait bon vivre, sauf pour ceux qui seront très riches et évidemment très pauvres les autres devront encore supporter l’insécurité et vivre avec des gens pas éduqués
Qu’ils aillent vivre ou il y a de l’insécurité si cela leur plait qu’ils obligent pas les gens à vivre avec des gens qu’ils n’ont pas envie
A saint maur il y a de la mixité faut qu’ils sortent de leur tour d’ivoire
Ils ne savent que construire des hlm au lieu de tirer les gens vers le haut détruire la faune la flore tout cela pour être élue au détriment de la planète ils me donnent la nausée !!
Vous avez tout à fait raison ! Voyons cette pseudo ministre doit vivre dans un quartier pour “gens aisés”. Ces élites ne se mélangent pas avec la populace !!
Effectivement qu’il faudrait tirer les gens vers le haut ! C’était valable il y a plusieurs décennies : pas besoin de diplômes, mais de la volonté et du courage… Le minimum qui était appris, l’était correctement… J’ai une cousine de 96 ans, elle écrit !! sans une faute ! allez voir les nouveaux écoliers !!! une catastrophe !
Le fantasme du nivellement par le bas, au lieu de motiver les gens à accroître leur pouvoir d’achat et à acquérir la propriété de leur logement, notre État préfère leur vendre une vie d’assistanat pour mieux les asservir. Cette nouvelle gauche fonctionne aux antipodes des valeurs engendrées par la liberté. Soutien total au Maire de St-Maur !
Prenez exemple sur Créteil ou l’on dépasse largement le quota de logements sociaux à savoir plus de 36% : Résultat : dans le rue piétonne de Créteil village 4 boucheries dont 2 hallal et ce n’est qu’un début …. Allez au marché du Mont Mesly vous comprendrez qu’il est préférable de payer une amende pour non respect du nombre de logements sociaux
tout à fait d’accord avec votre commentaire qui est un constat !
Comme disait Jean Gabin dans le film la traversée de Paris : salaux de pauvres !
Bravo Sylvain Berios ! Conteste les pouvoirs de cette ministre Bobo….
Elle n’à qu’à les loger chez elle !
Le Maire de Saint de Saint-Maur a cru jouer au plus malin en accordant des PC de plus de la surface obligeant d’y prévoir du logement social, en y prévoyant (habilement?) des mètres carrés d’activités certes en rez de chaussée mais aussi en étage avec des balcons(!) transformables ensuite en logement, ou encore en facilitant la division de parcelle ou ensuite y réaliser 2 immeubles mitoyens dont la surface réuni ou le nombre de logement commanderait d’y prévoir des logements sociaux.
Par le mitage proposé, il n’y a pas de risque de “ghettoïsation”.
Par le comportement du maire, les saintsmauriens qui ont déjà par deux fois payé l’amente dite SRU, vont donc continuer à payer (par un nouvel impôt?) tout en n’ayant plus la maitrise de constructtion sur la ville où nous voyons beaucoup de grues fleurir! Pourtant nous ne sommes pas au printemps mais peut-être tout simplement au lendemain des élections municipales.
La plupart des commentaires montrent une confusion entre ‘mixité sociale’ et ‘ghettos urbains’, où l’on concentre des populations pauvres, assistées, et généralement d’origine étrangère.
Bien sûr, là où il y a ghetto, il y a un entre soi destructeur : ghettos de riches vs ghettos de pauvres, mépris réciproque et absence de solidarité et de respect réciproque.
Mixité sociale signifie que l’on répartie et ventile les différentes population au sein de la ville. Les immeubles haussmanniens pratiquaient la mixité sociale ‘verticale’ : les riches dans les étages inférieurs, les classes moyennes au milieu, les pauvres en haut. Les relations étaient souvent correctes, et les écoles brassaient la population. Puis tout Paris est devenu un ghetto de vieux riches, de bobos héritiers et de touristes de passage. Cette ville est morte.
Saint-Maur est une presqu’île, et cela favorise l’entre soi, mais là aussi avec des limites : les quartiers est, avec un code postal différents, se nomment spontanément ‘La Varenne St Hilaire’ et non Saint-Maur : les plus riches ne veulent pas être assimilés aux classes moyennes, et bien entendu encore moins aux ‘pauvres’ de La Pie, en voie d’embourgeoisement.
Ce n’est pas ainsi que l’on construit une société ; ni non plus comme à Bonneuil, où une municipalité communiste a concentré 70 % de logements sociaux, tous assistés et qui paient peu d’impôts ! La présidente de la région Ile de France a interdit toute subvention aux communes qui ont plus de 30 % (je crois) de logements sociaux : c’est une autre façon de promouvoir la mixité sociale, et pourtant Valérie Pécresse est bien de droite, mais d’une droite intelligente !
Mais il faut remarquer que Bonneuil a développé énormément d’activités, alors que le maire de St-Maur fait tout pour tuer le tissus de petites entreprises qui caractérisait sa ville …
Mme Wargon est elle prête à vivre dans un logement social pour éviter les ghettos de riches ? Pourrait-elle commencer par en implanté dans sa commune aisée du Val de Marne ?
Ils veulent faire venir à St maur la drogue, la violence, la peur. Je paie pour vivre en sécurité ici… Contestons cette loi, contestons cette ministre.
C’est vrai, il ne manque plus que les ponts levis, et un bon mur, bien haut à la “frontière” de Joinville…!
+ de logements sociaux pour plus d’immigrés et il ne faut pas oublier aussi que la terre n’a pas besoin de nous pour vivre.
Pauvre gouvernement, pauvre France et pauvre enfants à l’avenir. À vomir…
Encore un coup de com d’une ministre Macron.
Les ghettos ce n’est pas l absence de logements de sociaux mais la volonté de groupes sociaux ou ethniques qui souhaitent se regrouper dans des cités provoquant le départ des anciens residents. Quand on est pauvres on se groupe on cherche des liens de solidarite. La mixité sociale se fera plus facilement quand il y aura moins de pauvres. On n’en prends pas le chemin avec Macron.
Mme Wargon soutient aussi la densification de Paris et la proche couronne poursuivant le reve d’une métropole mondiale dont on voit bien les limites durant les pandemies à moins de mettre en place un système généralisé de surveillance accepté par certain peuple. Mais peut être est ce le rêve de Mme Wargon.
Plus de 65% des cadres souhaitent quitter la Region parisienne. Pourquoi mettre en danger des villes ou la qualité de vie est encore appréciée par les habitants.
Si Mme Wargon souhaite lutter contre les ghettos qu’elle interroge donc la politique migratoire de son gouvernement. Qu’elle sinterroge sur la construction de logements sociaux dans des villes qui en ont déjà plus de 40%.
Qu’elle lise le rapport Borloo que M Macron a jeté à la poubelle.
Il n’y a pas beaucoup d’intelligence à reprendre cette proposition idéologique qui n’a pas fait ses preuves bien au contraire.
Tout ça c’est bien faiblard pour aspirer à representer le Val de Marne
Quand on est riche, “on cherche des liens de solidarité”, comme vous dites, l’entre soi, c’est tellement bon , mon bon monsieur..!
Et l’étalement urbain dans des banlieues lointaines, c’est tellement mieux pour ceux qui n’y vivent pas, comme vous .
Et pour finir construire les villes à la campagne, c ‘est véritablement l’idéal, cadre ou pas comme le disait Alphonse Allais…
Les liens de solidarité sont necessaires dans une economie de survie.
50 ans de politiques neoliberales en amenagement ont abouti à cette Metropole du grand Paris monstre economique et ecologique. L’étalement urbain ce sont vos amis qui l ont généré par le laisser faire, la devitalisation economique de nombreux territoires francais ce sont vos amis eurobeats qui l ont provoque. Et ce n est pas l exemple de quelques bobos qui s installent dans les campagnes qui vont changer la donne.
Ce nest pas en faisant de la com que l on pourra changer le cours des choses.
.. .Ce n’est pas avec des slogans, même pas digne du café du commerce, non plus…!
Le maire actuel (réélu avec 16% des inscrits) fut le responsable de l’urbanisme dans l’ancienne mandature ; partout de long des avenues de St-Maur surgissent des chantiers, tous de résidence plutôt haut de gamme ; il y a aussi des gesticulations administratives, qui consistent à baptiser ‘logement social’ des résidences pour étudiants, tous bien nés.
Et puis il y a une règle qui dit que au-delà de 12 logements, 30 % doivent être des logements sociaux, donc … on construit de immeubles de 11 logements.
Après (mais en fait depuis toujours dans cette ville) on dit qu’il n’y a pas de place pour construire des logements sociaux !
Actuellement, cette ville surendettée paye environ 10 M € d’amende par an pour non respect de la loi sur la mixité sociale.
Bonjour. Non aux logements sociaux sur Saint Maur, quitte à payer toujours plus d’amendes pour non respect de la loi Sru ! Il faudra me passer sur le corps pour chaque nouveau chantier de logements sociaux. Étant à la retraite je n’ai que ça à faire, avec notre collectif nous serons les zadistes de cette ville où chaque chantier sera une zone à défendre !
Apparemment 10 millions d’euros d’amendes ce n’est pas assez puisque, dans cette ville, le Maire se refuse toujours à appliquer la loi.
Et cette obstination ne concerne pas que Saint-Maur , puisque pendant des dizaines d’années, c’est cette attitude qui a servi d’argument aux Maires successifs de Champigny pour justifier la construction d’un pourcentage élevé de logements sociaux, accentuant la paupérisation de cette commune, par ailleurs dépourvue de ressources propres pour faire face aux dépenses induites.
Bonjour, né à St Maur et habitant également à St Maur, j’aime cette ville. St Maur est la ville au “sept villages”, Je suis contre cette poussée des immeubles. C’est une ville agréable à vivre tout simplement parce qu’il y a beaucoup de pavillon et peu de logement sociaux. L’augmentation des logements sociaux et des immeubles en général n’aura pour effet que de défigurer notre ville. C’est aux habitants de St Maur de décider et non à des personnes comme Emmanuelle Wargon. La majorité des Saint Mauriens sont contre l’augmentation du nombre d’immeuble et surtout de logements sociaux.
ok
avec toutes ces nouvelles
constructions……
l A4 est saturée
le RER est sature
les écoles et crèches sont saturées
les rues sont saturées
alors toutes ces nouvelles construction nous amèneront a
……… l enfer
Plus de logements sociaux pour plus de paupérisation, delinquance et trafics en tous genres, drogue notamment.
Saint-Maur ne doit pas se sentir obligée de se banaliser en ce sens, en voyant arriver des populations à qui tout est donné pendant que des français paient pour la même chose.
Cette loi devait être déclarée anti-constitutionnelle
Cette loi est idiote et appliquée par des imbéciles qui vivent dans des châteaux.
Pourquoi et comment appliquer la même règle à toutes les communes de plus de 2500 habitants alors que la situation n’est la même nulle part.
Il faudrait pour le moins indexer le pourcentage de logements sociaux à la population de la ville, 20% de logements sociaux n’ont pas le même impact dans des communes de 5,10,15, 25 milles habitants et celles de plus de 100 000 personnes ou d’ailleurs le problème se pose le plus.
J’habite Ormesson où le problème est pire qu’à Saint Maur.
Alors citoyens nous avons un pouvoir, soit la loi évolue de façon intelligente, une députée est censée nous représenter, soit nous en tirons les conséquences au moment de mettre notre bulletin dans l’urne.
Je pense que vous devriez consulter!
Pourquoi pire qu’une ânerie ? Intervention malsaine dites vous ? C’est tout simplement une dictature qui ne dit pas son nom qui se met en place !
Merci pour cet hommage du vice à la vertu!
Outre les âneries que vous proférez et vu ce que vous écrivez, au surplus dans un français approximatif, nous ne sommes certainement pas “gouvernés par des fascistes”!
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.