Trois hommes sont en garde à vue depuis jeudi matin après avoir été interpellés suite à une descente de police dans un entrepôt de Maisons-Alfort où ont été découverts 40 000 masques de protection de type FFP2 , désormais très prisés pour se protéger du coronavirus Covid 19, périmés depuis 2012.
Avec l’arrivée «inexorable» d’une épidémie de Covid 19 en France, pour reprendre les mots d’Emmanuel Macron, des malfrats ont flairé la bonne affaire. Près de 40 000 masques de protection de type FFP2 ont été retrouvés stockés dans un entrepôt de Maisons-Alfort, soit deux palettes de 100 cartons. Comment les trois individus interpellés par la police sont-ils parvenus à se procurer un tel volume de produits ? C’est ce que tentent de savoir les enquêteurs qui viennent d’obtenir la prolongation de 24 heures des gardes à vue.
«Ils expliquent que l’objectif était de les écouler sur le marché noir en faisant une marge de un euro. Il va être difficile de déterminer quel était sensé être le circuit d’écoulement de la marchandise, donc l’enquête va plutôt s’orienter sur le circuit d’approvisionnement. Vu le nombre, cela ne vient probablement pas d’un hôpital, peut-être d’une société», évoque une connaisseur du dossier.
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