Mouvement social | | 25/09/2020
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Malaise au service jeunesse de Joinville-Le-Pont

Malaise au service jeunesse de Joinville-Le-Pont

Une enquête interne est en cours au sein du service jeunesse et citoyenneté de Joinville-le-Pont après des signalements d’agents de souffrance au travail. Un rassemblement était organisé samedi dernier par la CGT.

A Joinville-le-Pont, le service jeunesse et citoyenneté complète l’offre péri-scolaire des centres de loisirs en accueillant des jeunes de 7 à 17 ans dans plusieurs structures. Environ 200 familles y sont inscrites. Mais depuis le début de l’année, l’ambiance n’est pas au beau fixe. Neuf agents ont dénoncé des problèmes de souffrance au travail en faisant des signalements et une enquête administrative interne est en cours, dont les conclusions sont attendues la semaine prochaine.

C’est dans ce contexte que la CGT locale appelait samedi denier à un rassemblement devant la mairie, qui a réuni un petit groupe d’agents. Ces derniers remettent notamment en cause le management du nouveau chef de service. Alors que 5 des 9 agents ayant fait des signalement se sont retrouvés dans d’autres services, ils dénoncent avoir été écartés et réclament leur réintégration. Ils protestent par ailleurs contre la fermeture cet été des trois structures (Le Chalet, l’Espace 25 et l’Espace jeunes égalité) partiellement réouvertes depuis.

“J’ai travaillé 13 ans au service jeunesse, je suis un enfant de la ville, j’ai passé mon Bafa (Brevet d’aptitude à la fonction d’animateur) avec la mairie , témoigne un des agents, qui souhaite être réintégré dans son service.

“Les agents ont trois revendications : la réintégration de ceux qui le souhaitent au sein de leur service, la réouverture complète des structures jeunesse et une charte ou procédure pour lutter contre toute forme de discrimination ou de harcèlement. Nous souhaitons aussi un changement du chef de service”, détaille Ibrahima Sylla, délégué CGT.

“Nous avons eu à faire à une accumulation de faits signalés et des témoignages dans les deux sens. L’enquête administrative dont nous attendons les conclusions la semaine prochaine doit nous permettre de faire la part des choses entre les potentielles manipulations et la réalité de la souffrance qu’ont pu endurer des agents. Mon souhait est de trouver une solution dans l’apaisement”, réagit le maire Olivier Dosne (LR) qui dénonce pour sa part une récupération politique malsaine de son opposition sur le sujet et pointe une crise syndicale interne. L’élu motive par ailleurs le transfert des agents par les besoins des services, notamment dans le périscolaire, rappelant le contexte très tendu de la crise sanitaire depuis plusieurs mois.

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