Alors que les fleuristes évaluent leurs pertes à plus de 40 millions d’euros en raison du confinement préventif à l’épidémie de coronavirus Covid 19, la sénatrice du Val-de-Marne, Catherine Procaccia (LR), a questionné le Premier ministre sur une ouverture exceptionnelle des fleuristes le 1er mai, avant la date officielle de début de déconfinement.
“Les fleuristes s’inquiètent de devoir rester fermés le 1er mai, une date parmi les plus importantes de l’année pour ces entreprises et où 22 millions d’euros avaient été consacrés l’an dernier à l’achat de muguet”, pose la sénatrice.
Distorsion de concurrence avec la grande distribution
“À l’heure actuelle, l’état d’urgence sanitaire autorise seulement les grandes surfaces, commerces essentiels à la vie du quotidien des Français, à ouvrir et à vendre leurs marchandises. Beaucoup de ces grandes surfaces, dont les activités se sont diversifiées au fil des années, vendent d’ailleurs des fleurs en complément de produits de consommation plus essentiels. Certains cavistes, ou plus récemment certains chocolatiers avaient aussi reçu des autorisations spéciales pour ouvrir leurs commerces pour Pâques. Il apparaît par ailleurs plus simple d’imposer le respect des gestes barrières dans ces petits commerces que dans des grandes surfaces. Cette situation, bien qu’involontairement générée par un épisode de crise sanitaire inédite, créé une distorsion de concurrence qui pourrait être fatale à ces artisans fleuristes, qui ne peuvent financièrement pas faire l’impasse sur cette journée clé. Pour rappel, en 2019, 31 % des brins de muguet étaient achetés chez un fleuriste, 25 % en grande distribution, 11 % sur un marché, 9 % en jardinerie, 4 % sur l’exploitation et 20 % dans d’autres lieux (dont la vente dans la rue)”, détaille la parlementaire qui a demandé à Edouard Philippe de “prendre position rapidement sur ce sujet”.
Souvent nous offrons du muguet dit “porte bonheur ” pour certains. Est-ce cela l’essentiel ? ou bien la préservation de la vie des autres. Alors , nous devons admettre, hélas que les secteurs économiques non indispensables subissent des pertes mais toutefois récupérables avec l’aide de la nation. Pertes récupérables mais les vies sacrifiées au nom de l’économie,elles ne le sont pas. Et puis, limitons et respectons la charge de travail de ceux qui sont déjà bien présents (soignants, livreurs,caissières, éboueurs etc…etc…. ceux assurent l’essentiel de notre continuation de vie.
Souhaitons nous des jours meilleurs.
Généralement, le brin de muguet, on l’achète pour l’offrir à quelqu’un… alors, s’il fallait laisser les fleuristes ouverts pour le 1° mai, il faudrait aussi autoriser la population à aller rencontrer d’autres personnes, c’est un peu incompatible avec l’objectif du confinement, non?
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