Le maire de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) a été la cible mardi de tirs de mortiers d’artifice et son scooter vandalisé alors qu’il faisait du porte-à-porte dans une cité, des faits pour lesquels il a déposé plainte jeudi, a-t-il indiqué à l’AFP, confirmant une information du Parisien.
Peu après 19H00 mardi, Olivier Sarrabeyrouse (PCF) sort d’une tour du quartier du Londeau accompagné de plusieurs élus et découvre son scooter renversé, pneus crevés, rétroviseur cassé. “J’ai alors compris que nous avions dérangé”, dit-il, la cité abritant un “point de deal notoire”.
“Au moment où j’ai relevé mon scooter, j’ai entendu un premier tir de mortier [d’artifice]. J’ai vu une petit groupe d’individus, entre cinq et dix, à 80 m environ”, décrit l’élu.
“Une mesure d’intimidation”
Suivront “une dizaine de tirs [de mortiers d’artifice] en cloche”. “C’était très impressionnant, mais le but n’était pas de porter atteinte à mon intégrité”, analyse-t-il, évoquant “une mesure d’intimidation”.
Selon son témoignage, une personne s’est approchée de lui après les tirs et l’a mis en garde : “Faut prévenir quand vous venez, sinon ça recommencera”.
M. Sarrabeyrouse, qui s’était déjà rendu dans cette cité trois jours plus tôt, déplore qu'”une petite minorité pourrisse la vie des habitants de cette cité qui vit des choses très positives”. “Mardi, une maman pleurait car le médecin n’a pas pu entrer dans sa tour”, raconte-t-il.
Les mortiers d’artifice, des engins pyrotechniques utilisés par les professionnels des feux d’artifice, sont de plus en plus souvent détournés par des délinquants, notamment pour s’en prendre aux forces de l’ordre.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.