L’association Respire a publié une nouvelle carte croisant les données des stations d’analyse de la pollution de l’air Airparif avec les écoles, crèches, collèges et lycées situés à proximité. Une première édition de cette carte avait été réalisée en 2019 avec les données 2017. La nouvelle carte, qui a travaillé avec les données 2018, montre une amélioration.
Certes, la situation reste préoccupante dans 467 écoles, relate l’association, mais cela représente 176 de moins qu’en 2017.
Le principal point noir reste le dioxyde d’azote (NO2). “En 2018, il y a 350 établissements qui dépassent les seuils réglementaires de dioxyde d’azote (NO2) dans Paris, 104 dans la petite couronne, et 13 dans la grande couronne. Au total, 467 établissements dépassent donc toujours les seuils légaux (contre 643 en 2017 – le mode de calcul a légèrement changé ce qui amène de petites variations)“, constate l’association.
La totalité des écoles sont en revanche en dessous des seuils légaux, la seule école en dépassement en 2017 est passée en dessous,, indique l’association qui relève néanmoins que les seuils légaux ne sont pas les seuls recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). “Une très grande partie des établissements restent exposés à des valeurs dépassants les seuils recommandés par l’OMS : 100 % pour les PM2.5 et 78 % pour les PM10 à Paris, 100 % pour les PM2.5 et 35 % pour les PM10 en petite couronne”, détaille Respire, regrettant que les stations ne mesurent pas les particules encore plus fines (PM1) et encore plus dangereuses pour la santé.
En cette veille des élections municipales, l’association espère que cet état des lieux servira de feuille de route aux élus pour améliorer la situation.
Voir la carte détaillée sur le site de Respire
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