Le Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges Lucie et Raymond Aubrac, annonce s’être équipé depuis le 16 juin dernier d’un deuxième système d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) Magnetom Sola Siemens à 1,5 Tesla.
Un concentré de quatre tonnes de technologie qui a nécessité le renforcement du plancher et l’ouverture du toit terrasse pour accéder directement à la salle accueillant l’IRM sans risquer d’altérer son champ magnétique par des perturbations externes.
Le CHIV, qui fait partie du groupement hospitalier de territoire (GHT) Val-de-Marne Essonne avec le CHIC (CHI de Créteil) a également déployé un circuit d’eau glacée pour refroidir l’aimant de l’appareil et mis en place un blindage magnétique supplémentaire en plus de la cage de faraday autour de l’aimant, afin de protéger le personnel et les patients, de la résonance magnétique.
“Les demandes d’examens IRM ne cessent d’augmenter en raison de l’évolution démographique mais aussi de l’évolution technologique qui permet plus d’applications cliniques permettant de diagnostiquer plus précisément l’origine des symptômes. L’acquisition de cette nouvelle IRM, permet au service d’imagerie du CHIV, par substitution, d’optimiser les techniques d’imagerie diagnostique, limitant les examens par rayons X, dans un souci permanent de radioprotection des patients. L’assistance par intelligence artificielle des technologies embarquées GO et Simultaneous Mutli-Slice contribuent à accélérer le flux de travail depuis le positionnement du patient jusqu’à la restitution des résultats”, détaille le CHIV.
Co-utilisation avec le groupe Almaviva et l’hôpital privé du Val d’Yerres
L’appareil sera également utilisé, à hauteur de 40%, avec deux partenaires (20% chacun) : le groupe de santé privé Almaviva qui compte plusieurs cliniques en Val-de-Marne et Essonne, et les patients du radiologue Stéphane Chancelier qui exerce à l’hôpital privé du Val d’Yerres (groupe Almaviva).
Des applications en respiration libre
Ce nouvel appareil d’IRM permettra de prendre en charge des patients qui ne pouvaient jusqu’ici en bénéficier en raison de leur état de santé ou de la complexité de l’examen, indique le CHIV. “Des applications en respiration libre contribuent à améliorer l’expérience du patient tout en multipliant les possibilités cliniques.”
Le CHIV compte au total près de 600 lits et emploie environ 2000 personnes. Il est organisé en 6 pôles : anesthésie et réanimation, chirurgie, femme-enfant (3300 accouchements par an), médecine, médico-technique et santé mentale. Son service d’urgence accueille environ 100 000 passages par an, adultes et enfants.
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