Confrontées à l’affaiblissement de la présence des services de l’État, les communes du plateau Briard se mobilisent pour maintenir un minimum de services publics. Ce mercredi 22 janvier, Santeny a ainsi inauguré un guichet unique de démarches administratives et une police pluri-communale partagée avec Mandres-les-Roses, dans l’ancienne poste.
Installé depuis 1970 dans un nouveau bâtiment construit sur un terrain cédé par la municipalité, le bureau de poste de Santeny a définitivement cessé son activité au printemps 2016 après plusieurs braquages traumatisants. Plutôt que de se résigner à cette fermeture et à la présence désolante de ce local de 180 mètres carrés muré au cœur de la commune, la mairie à alors entamé des négociations avec l’opérateur immobilier de La Poste. «Finalement, c’est tombé au meilleur moment parce que nous commencions à être un peu à l’étroit en mairie et cherchions à nous étendre, nous étions également en pleine révision du PLU. Avec le départ en retraite de nos médecins, nous voulions créer une maison de santé, nous pensions aussi à la police pluri-communale, à des places de parking, peut être du logement», se remémore Jean-Claude Gendronneau, maire de Santeny.
Après une année de tractation, l’achat du bâtiment s’est concrétisé en 2018, divisé en deux parties. Dans la première, s’est installé un guichet unique regroupant l’agence postale communale et un espace numérique où se relaient depuis le début de l’année sept employés municipaux prêts à aider les usagers à réaliser des tâches administratives. La deuxième partie accueille un poste de police pluri-communale (mutualisé avec Mandres-les-Roses), lieu de travail de quatre policiers municipaux (un poste reste à pourvoir) et des deux agents de sécurité de la voie publique. Un centre de surveillance urbaine y supervise les 30 caméras déployées sur les deux villes.
Le coût total de cette opération qui comprend l’achat, l’aménagement et l’équipement est de 1,7 millions d’euros. Il a été financé par la dotation d’équipement des territoires ruraux de l’État, une subvention du Conseil départemental au titre des amendes de police, le territoire Grand Paris Sud Est Avenir grâce à son fond de solidarité aux petites communes et la commune.
Vers une fusion Marolles – Santeny ?
«A l’instar des équipements d’accueil de jeunes enfants que nous mutualisons, nous ne ferons pas payer de loyer à Mandres-les-Roses, seulement les frais d’entretien. Tout comme nous ne le faisons pas non plus avec Marolles» a lancé le maire de Santeny, laissant entendre que le rapprochement Marolles-Santeny ne serait pas dénué de sens, un jour. Une question restée en suspens alors que la campagne des municipales bat son plein.
Le désengagement de l’État pointé du doigt
L’inauguration s’est déroulée en présence de Cécile Geneste, sous-préfète en chargée de la politique de la ville qui a salué la démarche. «Avec ce poste de police et ce guichet unique, vous apportez une réponse à la réflexion en cours sur l’adaptation des services publics en offrant aux usagers des réponses plus proches et plus adaptés, c’est la raison pour laquelle l’État vous a apporté son soutien». A l’enveloppe de 50 000 euros débloquée pourrait s’ajouter prochainement 30 000 euros annuel en contrepartie de l’installation dans le guichet unique d’une Maison France Services.
En dépit de cet accompagnement de l’État, les différents élus locaux ne l’ont pas épargné de quelques griefs. «Je n’étais d’abord pas favorable à la création d’une police municipale, mais nous avons du nous y résoudre, d’une part, à cause de la montée des incivilités, mais surtout, parce que depuis 19 ans que je suis aux responsabilités, j’ai constaté l’affaiblissement de la police nationale», a ainsi taclé Jean-Claude Gendronneau. Même reproche de la part de son homologue de Mandres-les-Roses, Jean-Claude Perrault, également opposé dans un premier temps à l’idée d’une police municipale. «Je me suis fait à l’idée parce que c’est la responsabilité du maire de veiller à la tranquillité publique et à la qualité de vie de ses habitants. Cela dit, elle n’a pas vocation à se substituer à la police nationale !». Et Pierre-Jean Gravelle, conseiller départemental du canton d’enfoncer le clou. «Lorsque j’étais maire de Villecresnes, nous avions obtenu la création d’un poste de police intercommunal. Aujourd’hui, avec la réorganisation, nous n’avons plus personne. Désormais les communes sont obligées de payer et ce n’est pas normal».
Périgny-sur-Yerres pourrait se joindre à cette police commune
Malgré ces expressions d’humeurs, les élus de Santeny et de Mandres-les-Roses militent pour la réunion de leurs voisines de Périgny-sur-Yerres et de Marolles-en-Brie pour renforcer la police pluricommunale. Présent lors de l’inauguration, Georges Urlacher a laissé entendre que ce-sont les difficultés budgétaires qui avaient empêché la plus petite commune du Val-de-Marne de se joindre à cette initiative étaient en cour de résolution. Quant à Marolles-en-Brie, la porte sera toujours ouverte ont rappelé les deux maires.
Ah, ce brave Monsieur GENDRONNEAU qui constate l’affaiblissement de la Police Nationale. Aujourd’hui héraut de l’ordre et de la sécurité des citoyens et de leurs biens, que n’ait-il pas veillé lui-même à la probité des multiples personnes dépositaires de l’autorité publique en compagnie desquelles il extorqua subrepticement, au profit de la commune et de son association syndicale de propriétaires fantoche, qui les recèlent, tous les équipements collectifs du Domaine de Santeny. Les chefs de l’information en cours les rendent passibles de peines criminelles. (Voir commentaire article 94 Citoyens.com du 14/11/2019)
Madame Del SOCORRO est bien au courant du passif (€ 30 millions) créé par son mentor et compte vraisemblablement sur l’indulgence des autorités constituées, et des électeurs, pour négliger ce détail.
L’autre impétrante, Mme MAYER-BLIMONT, a placé les nuisances d’ORLY en tête des récriminations receuillies des Santenois. Là encore, Monsieur GENDRONNEAU s’est distingué : le plan de gêne sonore (PGS) d’Orly fut révisé en 2013. Il a décidé que Santeny n’est pas concerné et qu’il n’avait pas à participer à l’enquête publique. La consultation de ce plan révèle un phénomène physique inconnu de l’académie et des manuels de science. Au mètre près, les limites de la zone 3 du PGS et le bruit relatif contournent le nord de la commune et du domaine de Santeny avant de poursuivre leur cheminement vers l’Est .
Un magicien cet homme …
Un PGS est établi par un Préfet, et non par un maire …
Et la DGAC est en charge des mesures.
Et l’UE en charge de la réglementation (directive n° 2002/49/CE du 25 juin 2002).
Le “contournement du nord de Santeny et son domaine, et le prolongement vers l’est” est dû aux atterrissages, les avions étant nettement plus bas qu’aux décollages, donc plus de bruit.
Dommage d’accuser une personne par simple méconnaissance des réalités !
Qui a dit qu’un maire établit le PGS ? Le rapport de présentation de l’arrêté interpréfectoral (quatre préfets) du 30 décembre 2013, chapitre III, page 16, dit que SANTENY est l’une des 37 communes concernées par le PGS, Monsieur GENDRoNNEAU a dit le contraire. Donc, l’arrêté ne fut pas pris “Vu la délibération du conseil municipal” de SANTENY qui avait aussi été invité à s’exprimer lors de l’élaboration du PGS. Il fut interdit d’expression par le maire, ancien responsable de la division matériels d’Air-France, compagnie concernée par le financement des aides à l’insonorisation des immeubles situés dans les limites du PGS, (ici zone 3) dispensées par l’intermédiaire d’AdP. En configuration d’atterrissage face à l’ouest (24/26) tout le trafic chemine au nord de Santeny , moteurs plus ou moins réduits . La procédure de descente continue permet de réduire progressivement la gêne ressentie par les sangliers. A l’inverse, après décollage, (06/08, voire 02) , le trafic s’infléchit au sud en éventail et survole SANTENY en montée plein pot ; ce que n’a pas perçu notre honorable contradicteur anonyme mais fut exprimé par les interlocuteurs de Madame MAYER-BLIMONT. Il ne faut rien croire de tout ce que dit Monsieur GENDRONNEAU.
On dirait que la campagne électorale commence bien et fort … !!!
Les quelques hectares de la commune de Santeny concernés par le PGS actuel ne sont constitués que de forêt, sans habitation aucune. L’accord du CM de Santeny “à s’exprimer lors de l’élaboration du PGS” n’y aurait RIEN changé, mais aurait satisfait l’ego de quelques-uns ! C’est donc polémiquer que vous faites. Evoquer le passé professionnel de M. Gendronneau est une attaque dangereuse et tendancieuse. Climat malsain à Santeny.
Puisque vous semblez en connaître un (tout petit) bout en matière de navigation aérienne, quelques précisions additionnelles sont plus que nécessaires. Sachez que le bruit aérodynamique (trains, volets, becs) d’un avion à l’approche domine celui des moteurs. Et comme ils sont bien plus bas que les avions au départ, à distance équivalente du seuil de piste, ils font tout autant de bruit, mais plus dérangeant (fréquences) : ceci explique la “pointe” PGS orientée ENE, et pas la conséquence de “l’inaction” du maire.
Les approches en 24 ne passent pas du tout au nord de Santeny, révisez vos connaissances. Ce sont les approches en 25 (il n’y a plus de piste 26 à ORY).
Les descentes réellement continues (et non comme définies par la DGAC qui tolère un palier de 2,5 NM maximum juste avant ou même dans le VPE !) ne sont possibles sur la TMA de Paris qu’en cas de faible trafic : il y a 23 aéroports et aérodromes en région parisienne, eh oui, et tout ce beau monde doit se croiser ==> paliers obligatoires.
Vous irez rendre visite aux sangliers de Sucy-en-Brie situés sous l’axe 25/07 et rencontrerez à cette occasion le président d’OYE349 : il appréciera grandement votre commentaire … tout comme Boissy, Limeil, etc.
Il n’y a pas de piste 06 à ORY, mais une 07. Il faudrait vous mettre à jour.
Enfin sachez que votre “honorable contradicteur” n’est pas du tout anonyme, son nom (apparaissant sous forme de pseudo, mais ce n’en est pas un) étant relativement bien connu des experts locaux du domaine aéronautique. Je suis en effet le vice-président technique du réseau DRAPO regroupant une quarantaine de municipalités (dont Santeny, précisément !!) et une trentaine d’associations autour d’ORY, en en faisant le plus gros collectif de lutte contre les nuisances aériennes en France. A ce titre nous avons maintes fois rencontré M. Gendronneau (sans d’ailleurs être toujours d’accord avec lui). Pour l’anecdote, je suis membre de la CCE, ex-membre associé de l’ACNUSA, membre de groupes de travail DGAC, ADP, conseiller UFCNA, UECNA, etc. Donc, ne me la faites pas !
Ah, la politique … quand tu nous tiens.
Ben oui, le nord magnétique se promène, le QFU des pistes varie, les cartes vieillissent et les pilotes aussi. Nous avons donc affaire à un spécialiste, responsable associatif bien intégré dans un système qui a réduit malicieusement à quelques hectares de forêt la zone de Santeny susceptible de bénéficier d’aides à l’insonorisation. Félicitations …
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