Un homme a été interpellé mardi soir à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans l’enquête ouverte après l’attaque début octobre contre deux policiers violemment agressés à Herblay (Val-d’Oise).
Le suspect, dont ni l’identité ni le rôle présumé n’ont été précisés, a été arrêté à 21H00 à son domicile, a indiqué cette source à l’AFP, confirmant une information de BFMTV. Il a été interpellé par des policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) et du RAID, a-t-elle ajouté. Il sera présenté “dans la journée” à un juge d’instruction pour être mis en examen, a annoncé mercredi le parquet de Pontoise. Âgé de 30 ans, l’homme est connu pour des faits de trafic de stupéfiants, violences et vols, a indiqué une source proche de l’enquête, précisant que son arrestation s’était déroulée sans incident.
L’homme devrait être poursuivi pour “tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique et détention non autorisée d’arme de catégorie B en réunion”, a indiqué dans un communiqué le parquet, ajoutant qu’il allait requérir son placement en détention provisoire.
Deux suspects sont activement recherchés par les enquêteurs de la police judiciaire depuis près de deux mois et la violente agression des fonctionnaires, le 7 octobre dans une zone industrielle d’Herblay.
Membres de la police judiciaire de Cergy-Pontoise, les deux policiers, âgés de 30 et 45 ans, avaient été attaqués par trois individus alors qu’ils se trouvaient dans une voiture banalisée en surveillance vers 22H30.
Après les avoir roués de coups au sol, les agresseurs avaient volé leurs armes de service et avaient ouvert le feu sur eux à plusieurs reprises, les blessant grièvement.
Six jours après cette violente agression, un premier homme âgé de 28 ans, qui s’était rendu de lui-même à la police de Versailles, avait été mis en examen pour “tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique” et placé en détention. L’enquête pilotée par la police judiciaire de Versailles se poursuit pour retrouver le troisième suspect.
Cette attaque avait suscité l’indignation des syndicats de policiers et de nombreuses réactions, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin considérant qu’ils avaient été “massacrés”.
Mis à jour à 11h30
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