L’observatoire de la pollution de l’air en Ile-de-France, Airparif, publie ce mercredi 10 juin un premier bilan du déconfinement qui fait état d’une remontée de la pollution jusqu’à 80% du niveau d’avant le 17 mars, voire même 90% sur le périph. Et ce bilan ne porte que sur la période du 11 au 31 mai.
“Sur la période du 11 au 31 mai, la reprise progressive des activités, et particulièrement du trafic, a conduit à une remontée des quantités de polluants rejetés dans l’atmosphère (émissions) pour les oxydes d’azote (NOx) et les particules (PM10 et PM2.5) à des niveaux équivalents à 80% des émissions observées avant le confinement (et jusqu’à 90% pour le boulevard périphérique). Les émissions de CO2 sont également reparties à la hausse, avec une augmentation jusqu’à 80% des niveaux habituels”, indique l’observatoire régional qui note même certains jours un niveau d’émission d’azote et de particules fines équivalent à 100% de celui de début mars sur le périph.
“En termes de qualité de l’air respiré, dans l’agglomération parisienne, la baisse observée des concentrations de dioxyde d’azote (NO2) est passée de -25% pendant le confinement à -15% sur les 3 premières semaines de déconfinement. Concernant les particules PM10 et PM2.5, l’impact a été plus faible en raison d’une influence forte des conditions météorologiques et de sources d’émissions plus nombreuses. Après une diminution de -7% pendant le confinement, les niveaux observés habituellement à cette période de l’année sont atteints de nouveau”, ajoute l’observatoire.
A lire aussi :
Nettement moins de voitures, autant de pollution. L’effet des nouvelles pistes cyclables ? Du fait des bouchons en plus sur les voies voiture qui restent.
Une méthode testée et brevetée mairie de Paris.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.