Justice | | 20/11/2020
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Prison ferme suite au lynchage d’une policière à Champigny-sur-Marne

Prison ferme suite au lynchage d’une policière à Champigny-sur-Marne

Ils comparaissaient libres au Tribunal correctionnel de Créteil ce mardi 17 novembre. Jeudi soir, trois jeunes de 21 et 22 ans qui avaient roué de coups une policière lors d’une fête du 31 décembre 2017 à Champigny-sur-Marne, ont été immédiatement incarcérés.

Pour rappel des faits, lire :

Lynchage de policiers lors d’un réveillon à Champigny: nouveau procès à Créteil

L’un des trois, âgé de 21 ans, a été condamné à trois ans de prison ferme. Les autres, âgés de 21 et 22 ans, ont pris deux ans ferme, avec obligation de chercher un travail à leur sortie et d’indemniser la victime. L’un d’eux, qui contestait les faits, bénéficiera d’un régime de semi-liberté. Les deux qui ont reconnu les faits ont expliqué avoir agi sous l’emprise de l’alcool.

Les trois auteurs du lynchage n’étaient pas seuls à la barre cette semaine. Comparaissaient également deux personnes responsables d’avoir filmé puis diffusé la seine, et encore deux autres accusés de non assistance à personne en danger.

Celui qui a filmé la scène, 21 ans, a écopé de huit mois de prison ferme qu’il effectuera chez lui sous bracelet électronique. La jeune femme, de 21 ans également, qui a déclenché le buzz sur les réseaux sociaux en posant la vidéo, a été condamnée à 15 mois avec sursis. Les deux ont confié ne pas avoir pensé à mal ni avoir réfléchi aux conséquences avant de filmer pour l’un, diffuser pour l’autre la vidéo sur les réseaux sociaux.

Enfin, une peine de huit mois de prison avec sursis a été prononcée à l’encontre de deux autres jeunes présents le soir des faits pour “non-assistance à personne en danger”. L’un d’eux a estimé s’être retrouvé “au mauvais endroit au mauvais moment”.

La plupart des prévenus n’avait pas de casier judiciaire.

Quatre mineurs sont également poursuivis dans cette affaire et seront jugés ultérieurement devant le tribunal pour enfants. Le procès d’un autre majeur, le 8ème qui comparaissait mardi, a lui été renvoyé au 22 mars 2021.

“On est très satisfait de cette décision qui nous semble être très juste et à la mesure de la gravité des faits“, a déclaré à l’AFP l’avocate de la policière, Me Ariane Mineur.

“En les condamnant à une caution solidaire de 5.000 euros, le tribunal a vraiment considéré que tous étaient responsables, au même niveau, des préjudices pour ma cliente” qui est “soulagée”, a-t-elle souligné.

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