L’Assemblée nationale a adopté hier un texte qui réautorise les néonicotinoïdes, des insecticides interdits en France, “en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières”.
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N’en déplaise à vos remarques, les famines ont pour principales causes les spoliations et les guerres. Et lorsque, parfois et uniquement parfois, le facteur climatique est la cause, les famines sont décuplées par les spoliations et les guerres… Vous croyez que les nobles ou les colons ont souffert de famine ? (je vous laisse vous plonger dans les grimoires ou pianoter sur le net pour vous en convaincre)
Quand à vos calculs, ils sont probablement justes, mais erronés dans leur cause : l’espérance de vie est principalement lié à des concepts sanitaires, sociaux et des lois qui ont imposé des normes pour sécuriser les usages. Et non pas à l’absence de traitements chimiques des cultures ( 🙂 risible si ce n’était pas si triste).
Prenez donc le temps de calculer l’espérance de vie des populations d’Argentine qui habitent près des champs abondement pulvérisés de chimie. Ou ceux des populations qui s’occupent des orangers de Californie. Peut être cela ouvrira votre esprit à une autocritique bienvenue (pour vous).
Pour “nous”, les humains, un espoir d’échapper à l’anthropocène , qui sera le principale facteur de la régression de l’espérance de vie, passe bien par un changement du rapport “chimique” à la nature. Là aussi, je vous laisse vous cultiver par des lectures de scientifiques ayant reçu différents prix Nobel (de chimie, si je ne me trompe pas)…
Que je sache nous sommes en France, et n’en déplaise à notre président il n’a aucun pouvoir sur les puissances étrangère.
Malheureusement ou heureusement selon les avis, la France est un petit pays face aux géants géographiques et nos décisions ne pèsent rien à l’échelle du monde.
Sortez de vos convictions erronées les guerres ne sont pas le motif numéro 1 des famines.
En cas de production insuffisante, la noblesse et le clergé continuaient à se servir comme en année favorable, eux aggravaient la situation, les guerres diminuaient peu et souvent régionalement seulement les quantités vivrières, par contre les impôts (comme aujourd’hui) matraquaient de plus en plus le peuple.
@Paul
Je pense connaitre beaucoup mieux que vous les conditions de vie des siècles passés.
J’ai calculé l’espérance de vie des ruraux au 18 e siècle elle varie de 55 ans à 58 ans.
Quand aux famines, elles ne sont pas dues principalement aux guerres, mais aux conditions climatiques dues au froid très important.
L’Europe de l’ouest dont la France a connu une mini glaciation de 500 ans qui a conduit entre autres aux famines de 1694 et 1709 ou près d’un tiers de la population est décédée et à conduit indirectement à la révolution de 1789.
Depuis 1800 la température n’a cessé d’augmenter de façon continue.
Alors votre manipulation de l’opinion publique vous la gardez pour les zozos qui gobent tout.
Mad Maud Petit, député de la 4e circ, les apiculteurs de la seine et Marne de la Marne, de L’Yonne te remercie pour ton vote contre néonicotinoïdes.
Pas l’impression que l’Yonne ou la Marne soient de grandes régions betravières, donc pas vraiment concernées
Comme je l’ai stipulé effectivement ces deux départements ne sont guère productifs en betteraves sucrières. Mais ils en produisent. Allez voir la sucrerie de Monterau Faulx Yonne. Et à partir fin Octobre jusqu’en Décembre, les routes sont dès plus dangereuses. Bref cela tourne à plein régime. D’une façon comme d’une autre le sucre est mauvais pour la santé, comme le sel. Mais comme les gens ne savent pas être raisonnables, alors ils sucrent, ils salent à tout va.
De mémoire, je discutais avec un céréalier, et il me disait, que même notre blé est impropre à la consommation. Pour dire qu’ils y vont aux pesticides. Après nous nous étonnons que nous avons toutes sortes de maladies et qui n’atteint plus les anciens, mais les jeunes aussi. Qu’est-ce que le Dieu le fric peut encore faire ???
PAP
Avant l’arrivée des produits chimiques au 19° siècle, l’espérance de vie moyenne était d’environ 60 ans, elle est maintenant d’environ 80 ans.
CHERCHEZ L’ERREUR MESDAMES ET MESSIEURS LES ÉCOLOS
Il est quand même ironique que vous mentionniez le 19e siècle puisque la famine a été un grand sujet du siècle.
Non seulement il y en eu de nombreuses durant ce siècle (la fameuse famine irlandaise de 1845 qui causa la mort de 10 à 15 % de la population ; ou la famine mondiale de 1876 à 1878, qui a pu causer la mort de 60 millions de personnes, entre de nombreuses autres), mais ce fut un énorme sujet, croissant en importance durant le siècle. Au moins 2 guerres furent menées (guerre du salpêtre de 1879, guerre du guano de 1865) pour l’accès à des fertilisants car les craintes d’une famine mondiale catastrophique vont croissantes durant le siècle. Lors de son discours introductif en tant que président de la British Association for the Advancement of Science en 1898, le grand chimiste William Crookes l’avait a nouveau énoncé : grande famine d’ici les années 1930, à moins de réussir à extraire l’azote de l’air, ce que Fritz Haber réussi à faire un peu avant le première guerre mondiale.
Donc non : avant la chimie, la situation alimentaire était vraiment critique.
Une “erreur” qui s’appelle la sécurité sociale et l’accès à tous aux soins. ..
Sinon, au 19′ les maraichers nourrissaient la population sans utilisation de produits chimiques. Ils faisaient trois récoltes par an en utilisant une technique dite de “couche chaude”. Qui consiste à utiliser la chaleur dégagée par les végétaux en train de “composter”.
Quand aux cultures de betterave, il y a des alternatives qui existe. Certes, il faut couper les champs de haies et faire plus de rotation de culture. Cela commence à s’enseigner dans certaines formations agricoles.
Et puis… depuis l’utilisation intensive de la chimie, c’est le cancer qui se porte bien.
note : la plupart des famines sont dues soit à la spoliation soit aux guerres. Étudiez l’histoire et celle de l’agriculture en particulier avant de débiter la sauce servie sur votre poste de télé.
Bonsoir, Je vous rappel que les néonicotinoïdes son des insecticides qui concerne toute l’agriculture.
Comme l’indique l’article, les néonicotinoïdes ont été réautorisés « en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières ». Ça n’est donc pas toute l’agriculture qui est concernée.
La façon dont les producteurs de betteraves utilisent les néonicotinoïdes est en en enrobant leurs graines. L’utilisation pour une autre culture est donc assez simple à contrôler.
Bonjour, Vous pensez que les producteurs d’agriculture intensive auront de t’elle scrupule pour ne pas les utilisés soyer un peu moins naïf.
il y avait quand même un problème de substitution, car l’impact neurotoxique des insecticides interdits néonicotinoïdes dont il s’agit, par ingestion ou inhalation, est plus modéré chez les mammifères, par rapport aux autres insecticides ; leur absence de sélectivité est certes nuisible aux insectes pollinisateurs, dont les abeilles mellifères, mais il n’y a pas d’abeilles sur les champs de betteraves … : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique-2/la-prevention-des-risques-professionnels-des-insecticides
Le lobby vous a bien renseignée.
Bonjour.
Certes ni les départements de l’Yonne et celui de la Marne sont très productif en betteraves sucrière ou fourragère.
Un champ est un champ, il y a tout de même des plantes avec des fleurs, là les insectes et Abeilles viennent se poser pour butiner, pour se nourrir.
Que faites vous du vent ??? Lors de la pulvérisation du dit champ, le pesticide est en partie
dispersé bien au-delà. Alors les champs avoisinants en sont infectés. Pauvres insectes, pauvres Abeilles. Si on vous détruit rapidement, nous nous détruisons lentement.
Si 313 Députés stupides ont voté pour, soit qu’ils ont un intérêt quelque part et là, j’en mets un doigt à couper si j’ai faux.
Les 158 Députés courageux et lucides qui ont votés contre, ont bien compris l’impact qu’il y aura.
De plus le sucre de betteraves n’est pas si excellent pour la santé et c’est prouvé.
Il y a une filière toute trouvée, celle de nos départements outre-mer. Il manque à lui rajouter la Guyane, certes un peu plus humide, mais tout pousse dans ce département.
Alors merci de revoir vos tablettes, sans oublier Èole.
Pour information, je viens du monde agricole…
Très cordialement PAP
1 : les néonicotinoïdes sur betteraves ne sont pas pulvérisés mais utilisé via enrobage de la semence > aucune dispersion car enfoui dans la terre au semis
2: le sucre en général est mauvais pour la santé (si pas consommé ac modération)
3: les dom tom sont loin > impact écologique pour un produit faisable localement
les Néonicotinoïdes ne sont qu’en partie absorbés par la plante (2 à 20%) le reste est emporté par le ruissellement (contamination de l’eau).
Grande durée de vie : 20 ans après, c’est toujours létal.
La substance est transportée par la sève et contamine jusqu’au pollen (transport par le vent).
Cela attaque le système nerveux de tous les êtres vivants (non spécifique).
Les ravageurs les plus exposés commencent à développer des résistances au produit(c’est le principe des ravageurs, de s’adapter plus vite que les autres).
Donc un produit de court terme au niveau efficacité, de long terme au niveau dangerosité. A ne pas prendre à la légère.
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