Santé | | 24/05/2020
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Un foyer de coronavirus au chantier du lycée de Villeneuve-le-Roi

Un foyer de coronavirus au chantier du lycée de Villeneuve-le-Roi © TOA Architectes

Huit ou neuf ouvriers du chantier de désamiantage du lycée Georges Brassens de Villeneuve-le-Roi ont été testés positifs au coronavirus Covid 19. C’est l’entreprise en charge des travaux qui a elle-même prévenu l’ARS (Agence régionale de santé) qui a prévenu la ville mercredi 20 mai.

Au total, une vingtaine d’ouvriers interviennent sur ce chantier qui doit précéder la déconstruction du bâtiment puis la reconstruction du nouveau lycée sur le même site. L’extrême confinement lié aux conditions d’un chantier de désamiantage pourrait avoir facilité la contamination des ouvriers entre eux. Une étude est en cours pour identifier les cas contacts de chacun d’entre eux afin de procéder à leur dépistage. A ce stade, l’ARS n’a pas demandé l’interruption du chantier.

Aucun élève ne fréquente actuellement le lycée provisoire qui a été construit à côté, les cours n’ayant toujours pas repris. Aucun élève du collège qui complète cette cité scolaire n’a repris non plus.

“L’Agence régionale de santé a un protocole très précis pour identifier les cas contact, qu’il s’agisse des personnes venues sur le chantier ou celles que les ouvriers ont pu rencontrer à l’extérieur”, précise Didier Gonzales (LR), maire de Villeneuve-le-Roi et conseiller régional. L’enjeu : pister les nouveaux cas potentiels sans bloquer plus qu’estimé nécessaire le fonctionnement du chantier.

De son côté, le conseiller départemental du canton, Daniel Guérin, indique avoir saisi la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, maître d’ouvrage des travaux, pour lui demander d’interrompre le chantier. “La priorité doit aller aux mesures de protection, à l’identification de l’origine de la contamination et des cas contacts afin de juguler tout risque d’extension de l’épidémie”, motive l’élu.

Animateur du PCF local, Grégory Géminel demande pour sa part que toutes les familles qui habitent dans la rue Jean-Pierre Timbaud soient testées.

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