Logements | | 18/02/2020
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Un octogénaire découvert mort dans une résidence Logial à Alfortville

Un octogénaire découvert mort dans une résidence Logial à Alfortville

Bis repetita. Deux mois après, une nouvelle résidence Logial à Alfortville est concernée par la découverte d’un locataire âgé décédé. L’enquête ouverte pour déterminer la cause de la mort de cet homme âgé de 89 ans prive le bailleur d’accès à l’appartement, et les voisins se plaignent de nuisances.

Depuis mardi dernier, un appartement de la tour de 18 étages de la sente de Villiers à Alfortville fait l’objet d’une enquête de police. L’octogénaire qui résidait depuis au moins une quarantaine d’année a été retrouvé mort. Les pompiers ont du employer leur grande échelle pour casser un carreau et rentrer chez le vieil homme retrouvé inanimé dans son lit. Selon les premières constatations, l’homme était mort depuis une dizaine de jours.

«J’ai passé toute ma vie dans l’appartement voisin, ce monsieur m’a vu grandir. Personne ne venait le visiter mais il sortait de temps en temps dans un bar ou en ville avec sa canne dont j’entends encore le bruit. Avec ma mère, nous veillions sur lui. Ces dernières années, il perdait de plus en plus son autonomie. Le gaz lui a été coupé parce qu’il fumait. Il avait peu de ressources. Nous alertons depuis 2 ans les services de la ville et le bailleurs mais il n’a jamais été pris en charge. L’assistante sociale est passée trois fois mais il n’a pas voulu ouvrir. Nous les avions pourtant prévenus de passer par nous», se désole Morgane, attristée par cette disparition.

Depuis, les voisins vivent un cauchemar

Désormais, les appartements voisins doivent vivre avec des odeurs nauséabondes et des cafards qui pullulent. En effet, l’enquête de police pour déterminer la cause de la mort du vieillard empêche le bailleur de rentrer à l’intérieur pour procéder à des opérations de nettoyage et de désinfection. «Nous avons eu la confirmation des services de police que l’accès à l’appartement serait refusé pendant encore deux à trois semaines, au regard des délais imposés pour l’enquête», confirme le service des affaires juridiques de Logial.

«Ce matin (mardi) la police est venue ouvrir pour aérer. Des agents ont failli vomir tellement ça sentait mauvais. Du personnel sollicité par Logial ont trait les murs pour atténuer l’odeur et la porte d’entrée a été colmatée un peu artisanalement avec du scotch et du plastique mais ils ont laissé le paillasson. L’intervention n’a rien résolu», déplore la voisine trentenaire. Quatre autres appartements se trouvent à l’étage concerné et une autre habitante s’est également plainte.

Scellés levées pour la tour de la rue Mandela

Pour l’autre résidence Logial située aux Alouettes (rue Mandela), bloquée depuis fin décembre pour une enquête similaire, le bailleur vient en revanche de récupérer les clés de l’appartement sous scellé et les a confiées à l’agence de proximité la semaine dernière. «Celle-ci a alors immédiatement mandaté notre prestataire afin qu’il effectue une première intervention de décontamination et de désinfection. Un second passage est programmé en fin de semaine (deuxième désinfection avec un nettoyage approfondi)», précise l’OPH.  

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