Le Conseil départemental du Val-de-Marne a installé un dispositif de comptage des passages à vélo pour évaluer le trafic cycliste sur la piste cyclable de la RD 19 à Ivry-sur-Seine, aménagée depuis 2017.
L’objectif de ce premier totem, installé le 9 juin, est d’objectiver la part modale du vélo pour ajuster les besoins d’aménagement. Il devrait être suivi d’autres outils de comptage.
Outre le chantier d’aménagement de pistes cyclables définitives, le département a en effet mis en place 40 km de pistes cyclables provisoires dans le cadre du déconfinement, comme les autres départements de petite couronne, et souhaite évaluer leur utilisation pour décider de leur pérennisation ou modification. Une réunion avec les villes, dont certaines pointent les difficultés que ces pistes occasionnent pour le trafic automobile, est du reste prévue dès ce mardi.
Ce dimanche 14 juin vers 17 heures, le totem affichait près de 9000 vélos depuis le 9 juin et un bon millier depuis le dimanche matin.
Pour encourager encore plus de vélos à emprunter ces quais, il restera ensuite à traiter l’entrée dans Paris, qui reste chaotique, obligeant à slalomer d’une rive à l’autre de la route entre les plots de chantier en béton. Voir photos ci-dessous. Un projet urbain de transition entre Ivry-sur-Seine et Paris (Nouvel R) devrait y remédier mais il s’agit d’un projet de long terme.
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Bravo aux collectivités qui ont installé ce totem. Nombreux sont les interlocuteurs qui prétendent ne voir qu’un ou deux vélos sur les pistes cyclables, et cette réalisation permet à chaque cycliste d’avoir un témoignage direct pour contester leurs mensonges.
Par contre je déplore que ces mêmes collectivités repoussent sur le long terme l’amélioration de l’entrée dans Paris: étroite, sinueuse, boueuse, mal protégée. Rien n’a changé depuis que j’y passais tous les jours pour aller au boulot de 2016 à 2018. Plus de 1000 cyclistes/jour avec un tel goulot d’étranglement, plus de 10 milliards pour la voiture et l’aéronautique, et l’on n’arrive toujours pas à débloquer les quelques millions d’euros que couterait la résolution d’un tel point noir ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans les priorités.
Merci !
Totem et tabou : Pourrait-on en revanche couper la végétation qui gène 100% de l’accès, au sortir de la chaussée… et araser la bordure (!) : too much actuellement.
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