Faits divers | | 30/01/2020
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Villeneuve-le-Roi : il tente d’entrer dans une école, blesse des policiers et finit à l’hôpital psychiatrique

Villeneuve-le-Roi : il tente d’entrer dans une école, blesse des policiers et finit à l’hôpital psychiatrique

Les abords de l’école maternelle Cités Unies de Villeneuve-le-Roi, ce mercredi midi, étaient moins calmes que d’habitude. Atteint d’un accès de folie, un parent d’élève s’est vu refuser l’accès à l’établissement. Après une nuit passée au commissariat de Villeneuve-Saint-Georges et une bagarre avec des policiers, il a finalement été admis à l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif.

Un homme s’est présenté mercredi vers midi à l’école Cités Unies de Villeneuve-le-Roi pour venir chercher son enfant. Le personnel de l’établissement l’en a empêché. Le quadragénaire s’est alors mis à hausser le ton, puis à hurler. Faute de pouvoir pénétrer dans l’école, il passe alors sa colère sur un véhicule qui stationne à proximité. Un riverain assistant à la scène prévient la police et indique avoir entendu l’homme crier «Allahu Akbar».

Lorsque les agents arrivent sur place et approchent du père de famille, ce dernier leur crie «ne me touchez pas, Jésus revient, Allahu akbar». Entre temps, son épouse débarque à son tour et précise aux agents qu’il «a perdu la tête». L’homme est interpellé et conduit au commissariat de Villeneuve-Saint-Georges pour y être placé en garde à vue. Un psychiatre de garde le juge apte à passer la nuit en cellule.

Le lendemain, ce jeudi, un policier tente d’auditionner le prévenu, mais, n’obtenant rien d’autre que des propos incohérents, il décide de raccompagner le quadragénaire en cellule. Mais celui-ci se débat et veut monter dans les étages, il hurle. Alertés, plusieurs fonctionnaires viennent prêter main forte. Après une lutte qui laisser quelques policiers contusionnés, le prévenu regagne sa cellule avant d’être admis à l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif.

Y aura-t-il des poursuites contre cet homme ? Tout dépendra des examens qu’il va subir à l’hôpital. Ils vont permettre d’évaluer ses capacités de discernement lors de la commission des infractions. Si elle était abolie au moment des faits, l’affaire sera classée sans suite.

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