Rassemblés pour la énième fois devant le dépôt du bus RATP de Vitry-sur-Seine, quelques centaines de manifestants ont témoigné leur soutien aux agents grévistes convoqués pour des entretiens disciplinaire. Ce lundi, ils encourageaient Alex, auquel son employeur reproche la participation à un blocage du centre.
Comme le 13 janvier dernier pour l’entretien disciplinaire de trois agents grévistes du dépôt de bus de la RATP à Vitry-sur-Seine, ils ont tenu à manifester leur soutien à un machiniste convoqué par sa hiérarchie. La RATP reproche à Alex d’avoir participé à un blocage du dépôt de bus. Plusieurs personnalités politiques ont participé à ce rassemblement comme le maire de Vitry-sur-Seine, Jean-Claude Kennedy (PCF), d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou (PCF), la députée Mathilde Panot (LFI), l’eurodéputée Leïla Chaibi (LFI) Olivier Besancenot (NPA), Nathalie Arthaud (LO), ainsi que des représentants syndicaux. Un concert solidaire a également été donné.
Depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, mouvement particulièrement suivi à la RATP, les grévistes ne se contentent pas de se mettre en retrait. A plusieurs reprises, ils ont perturbé le service en empêchant de bon matin, le départ des premiers bus des dépôts. Si pour les syndicalistes, il ne s’agit que de la prise en main de «leur outil de travail» qu’ils exercent dans le cadre du droit de grève, la Régie ne partage pas leur lecture. Alors, la hiérarchie des centres a fait appel à des huissiers pour établir des constats sur les lieux de blocage. De toutes les personnes ayant participé à ces actions, seule l’identité d’Alex a été relevée, un cadre local de la CGT très impliqué depuis le début du mouvement. Un traitement particulier considéré comme suspect par les participants à la manifestation qui voient là une manœuvre destinée à sanctionner les meneurs du mouvement.
N’oublions pas que la CGT soutient ici des membres de son syndicat qui ont insulté des non-grèvistes (bel esprit démocrate) au nom de “suceur de bites”, “PD” etc…
Homophobie, harcèlement des personnels non grévistes, violence verbale.
Voilà ce qui se cache derrière le soutien du PCF et de la France Insoumise.
Chacun ses combats.
C’est tout bonnement inadmissible. Encore une fois ils vont plaider le dérapage alors qu’on sait très bien les idées que trahissent ces “dérapages”.
Merci pour le rappel je trouve hallucinant que personne n’en parle
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