Ce mardi 14 janvier, à l’occasion de sa cérémonie des voeux, le préfet du Val-de-Marne, Raymond Le Deun, a bien sûr commencé par rendre hommage aux victimes de l’attaque au couteau de Villejuif, en particulier à Janusz Michalski décédé en protégeant sa compagne.
Il ne faut pas “transiger avec le pacte républicain” et il y a autant à craindre des “petits arrangements” et des “petites compromissions” que des grandes, a rappelé le représentant de l’Etat avant d’appeler aux “réponses concrètes au-delà des incantations”.
En la matière, et signe des temps, le préfet a commencé par évoquer la transition écologique, rappelant les épisodes caniculaires de l’année passée et les terribles incendies qui frappent actuellement l’Australie, et invitant à “un territoire plus sobre”. L’occasion de citer quelques projets en cours comme la renaturation des berges de l’Yerres, le développement des mobilités douces ou encore de la géothermie, l’une des spécificités du département qui allie l’écologie et les économies.
Le préfet a également insisté sur l’enjeu d’une dynamique métropolitaine “non subie” autour du Grand Paris, insistant sur la nécessité de travailler aux équilibres, qu’il s’agisse de celui de l’Est-Ouest en termes de ratio logement/développement économique ou d’équilibre social pour veiller à ne pas toujours repousser les populations les plus fragiles en grande couronne.
Sur le terrain de l’action concrète, le représentant de l’Etat a salué les 200 000 bénévoles associatifs qui s’investissent aux échelles les plus microlocales du département et évoqué les services civiques et bientôt le service national universel, qui sera lancé en 2020 sur la base du volontariat.
A deux mois des élections municipales, le préfet s’est gardé d’égrener les projets en citant des noms de communes mais a salué de manière globale l’ensemble des élus municipaux, rendant hommage aux édiles qui sont les “premiers témoins” de l’évolution de la société, les “derniers recours des citoyens”, les “premiers acteurs de la transformation du territoire”, toujours “en première ligne”, et leur apportant sa “profonde reconnaissance au nom de l’Etat”.
Pour du sobre, il serait souhaitable que les bords de L’Yerres soient cyclables et pas seulement piétons
Ça veut dire :
– largeur suffisante
– un revêtement, un enrobé
– un jalonnement cyclable
C’est à dire pas comme le Réveillon, impraticable une bonne partie de l’année
Et il nous faudrait le RER Vélo :
Concernant l’État, où sont les pistes cyclables continues sur la N6, la N19, l’ex N4, l’ex N186, la N19, l’ex VDO…. Dur
Ces vœux semblent En Marche vers 2022 !
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