Dans le prolongement des marches exploratoires et de l’action des médiateurs de rue, Ivry-sur-Seine lance une application mobile “Garde ton corps”, pour prévenir le harcèlement des femmes dans la rue et les espaces publics.
“Si nous voulons que les hommes et les femmes soient à égalité dans l’espace public, il faut que tout le monde s’en mêle pour ne pas laisser les victimes seules. Nous devons créer des solidarités de territoires”, motive Philippe Bouyssou, maire PCF d’Ivry-sur-Seine.
Depuis quelques semaines, la ville expérimente une réponse qui passe par une application mobile “Garde ton corps“, développée par une entreprise partenaire il y a deux ans. Celle-ci permet à ses utilisatrices d’indiquer le trajet qu’elles comptent emprunter pour une sortie afin de pouvoir trouver sur leur chemin des lieux-refuge en cas de mauvaise rencontre. L’application permet également d’envoyer des messages d’alerte à des contacts de confiance renseignés au préalable.
“Notre premier partenariat avait été noué avec la mairie d’Aix-en-Provence. Il permettait de mettre en contact les victimes avec la police municipale. Nous avions estimé qu’une vingtaine de personnes avaient ainsi pu être prise en charge et éviter une agression”, explique Pauline Vanderquand, co-créatrice de l’application, originaire par ailleurs d’Ivry-sur-Seine.
Prévenir les commerces
Pour créer ce réseau de lieux sécurisés et faire connaître l’application, des tournées ont été organisées depuis plusieurs semaines dans les commerces de la ville et une quinzaine de sites ont d’ores et déjà accepté d’être associés. “Les commerçants reçoivent des consignes pour savoir comment traiter l’urgence, savoir comment se comporter, quels mots employer à l’égard de la personne”, détaille François Morival, coassocié de la start-up. Objectif affiché : une couverture optimale de la ville au 25 novembre prochain, journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
En contrepartie d’un abonnement annuel de “quelques milliers d’euros”, la ville bénéficiera également des données anonymisées communiquées par les utilisateurs, à savoir, leur profil (genre, âge, rythme de sorties), les lieux et les types d’agressions renseignées. “Nous pourrons ainsi veiller à l’aménagement du cadre de vie et travailler à des améliorations comme nous l’avons déjà fait dans certains endroits de la ville avec les éclairages publics. Ce-sont également des informations que nous comptons partager avec le commissariat de police d’Ivry-sur-Seine ainsi que nos médiateurs”, développe Sarah Misslin, maire-adjointe à la propreté, la tranquillité publique et à la prévention de la délinquance.
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Féminist washing.
C’est sympa. Mais le maire communiste préfère faire des dons à des associations islamistes, avec l’argent du contribuable, que créer une police municipale, ou installer de la vidéo surveillance. Monsieur le maire va dans des mosquées dire ô combien il veut que l’islam se développe, ici, à Ivry. Alors son appli, de récupération politique communiste, osef.
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