Initiative | | 23/04/2021
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A Saint-Maurice, l’inventeur Bernard Ghnassia redonne le sourire

A Saint-Maurice, l’inventeur Bernard Ghnassia redonne le sourire

Photographe professionnel, Bernard Ghnassia est aussi un infatigable inventeur, de ceux qui donnent des couleurs au concours Lépine. En ce triste contexte sanitaire, il a trouvé l’idée pour redonner le sourire.

Bernard Ghnassia, vous vous souvenez ? En 2015, il a démocratisé les statuettes personnalisées en créant C mon double, une startup qui vous tire le portrait en trois dimensions. C’est aussi le créateur de la cannette multi-saveurs, un contenant alimentaire ou cosmétique permettant de proposer jusqu’à douze fragrances différentes. Une idée qui lui a valu la médaille d’argent au concours Lépine 2018, et une avalanche de récompenses au salon international des inventions de Genève qui suivit. “Beaucoup de distributeurs voulaient me l’acheter, et puis il y a eu la crise sanitaire, tout s’est arrêté”, soupire le Géo Trouvetou. “Je vais refaire le concours Lépine 2022”, s’encourage-t-il.

En attendant, le photographe n’est pas à la fête. “J’ai 67 mariages reportés en 2022. C’est très dur pour l’événementiel. Je connais des DJ qui sont devenus livreurs de pizza”, confie-t-il. “Et je n’ai plus d’aides depuis trois mois faute de rentrer dans les cases car 2019 avait été ma pire année. Avant, j’avais les 1500 euros. Il faudrait une aide minimale pour ceux qui ne rentrent pas dans les cases”, suggère -t-il. A Noël, il a dû renoncer à son traditionnel atelier photo du Père Noël à Créteil Soleil, les animations y étant annulées. Qu’à cela ne tienne, Bernard Ghnassia a invité le Père Noël dans son studio de photo, transformé en chalet nordique pour quelques semaines. Mais pas avec la même affluence bien-sûr.

Dans l’adversité, l’entrepreneur a heureusement bénéficié de la solidarité locale et sa cagnotte en ligne sur Cotizup lui a permis de faire face à ses charges.

De quoi lui rendre le sourire, et surtout lui donner envie de le partager. Alors que l’on n’est pas prêt de ranger les masques au placard pour revoir du monde malgré la pandémie de Covid-19 et sa ribambelle de variants, le photographe s’est lancé dans l’impression de masques reproduisant le bas du visage. Le procédé est simple, qui part d’une photographie thermocollée sur un sur-masque.

Une proposition qui pourrait séduire Ehpad et écoles maternelles pour redonner un visage souriant aux aidants et professeurs. Les tarifs sont déjà fixés, à 12 euros le sur-masque et 29 euros les 3, réalisés sur place ou en envoyant une photo numérisée. Pour plus d’infos, adresser un mail à bernardzoom@hotmail.fr

La démonstration ci-dessous

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