Amélie Verdier, 44 ans, énarque, actuellement directrice du budget à Bercy après avoir été secrétaire générale de l’AP-HP, a été nommée directrice générale de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France à compter du 9 août lors du Conseil des ministres de ce mercredi 28 juillet.
Diplômée de Sciences Politiques, Amélie Verdier a intégré l’ENA en 2002 dans la promotion Léopold-Sédar-Senghor dont elle sort dans l’inspection générale des finances. Elle entre à la direction du budget en 2007 comme cheffe du bureau de la politique budgétaire, du bureau de l’emploi et de la formation professionnelle puis sous-directrice de la synthèse des finances publiques. Selon sa fiche Wikipedia, elle refuse alors trois propositions d’intégrer des cabinets ministériels sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elle rejoint ensuite le cabinets ministériels, directrice de cabinet de Jérôme Cahuzac puis de Bernard Cazeneuve, successivement ministres délégués chargés du Budget, de 2012 à 2014, et directrice de cabinet adjointe de Pierre Moscovici alors ministre de l’Économie et des Finances.
Avant de retourner à Bercy fin 2016 comme directrice du budget, Amélie Verdier plonge une première fois dans le monde de la santé comme secrétaire générale de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) de juin 2014 à décembre 2016.
La nouvelle directrice de l’ARS Ile-de-France succède à Aurélien Rousseau qui avait pris le poste en septembre 2018.
1/2 Et bien voilà, après 3 ans à la tête de l’@ARS_IDF
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) July 28, 2021
je quitterai mes fonctions dans qqs jours. 3 ans, c’est court mais disons que certaines années comptent double ! Alors là, 2 solutions : soit 45 tweets pour évoquer les sentiments qui me traversent et pour bcp m’émeuvent. pic.twitter.com/2AMk7XyORh
Pour rappel, l’agence régionale de santé (ARS) est un établissement public administratif qui dépend du ministère de la Santé et non de la région. Ces établissements créés dans chaque région en 2010 visent à piloter la politique de santé à un échelon déconcentré.
Lire aussi :
Science Popo, ENA, gestion financière, aucune connaissance médicale, mais … femme 😉
“Piloter la politique de santé” cela peut vouloir dire faire des choix dans l’affectation des effectifs et des moyens, entre les différents parcours de soins.
Mais pour ce qui est du budget total disponible, présumons qu’il reste décidé au niveau politique (ministère, gouvernement, etc.)
Et l’AP-HP, dans tout ça ?
“AP-HP : 39 hôpitaux, près de 100 000 collaborateurs, 21 000 lits, 8,3 millions de patients par an, 7 milliards € de budget…”
https://contrevues.paris/sans-moyens-la-nouvelle-ap-hp-ne-resout-pas-le-malaise-des-soignants/
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.