Depuis ce vendredi, la déviation de la RN19 à Boissy-Saint-Léger est ouverte dans les deux sens et le trafic routier dans la ville s’est considérablement réduit. Reste à requalifier l’ex route nationale, et pour commencer, à trouver les financements.
Cette semaine, le contraste était frappant le long des 2 kilomètres de deux fois deux voies de l’avenue du général Leclerc à Boissy-Saint-Léger. Un trafic faible dans le sens Paris-province, et des véhicules pare-choc contre pare-choc dans le sens inverse. Depuis ce vendredi et l’ouverture dans les deux sens du contournement de la RN19 dans les deux sens de circulation, le cœur de Boissy-Saint-Léger n’est plus emprunté que par du trafic résiduel.
“Jusqu’à présent, nous avions environ 42 000 véhicules quotidiens qui circulaient ici et nous devrions maintenant n’en avoir plus que 4 000. Des gens ont perdu la vie ou ont été blessés le long de cette route. Le trafic générait également de la pollution atmosphérique et du bruit. Nous allons enfin pouvoir construire des solutions pour une ville apaisée, retisser du lien entre les quartiers, ouvrir la route aux mobilités douces, la rendre accessible”, résume le maire, Régis Charbonnier (PS).
Un chantier coûteux, qui passe par une réduction du boulevard urbain, la valorisation des espaces piétons, la création de pistes cyclables, la végétalisation du tout, l’enterrement de réseaux…
“Dans le dossier d’enquête publique de la déviation, l’Etat avait prévu une enveloppe de 5 millions d’euros destinées à requalifier l’ex-RN19 et à réaliser l’aménagement paysager au-dessus des tunnels. Cette somme n’a depuis, jamais été confirmée. Pour faciliter les choses, nous avons proposé à la préfecture d’assurer la responsabilité des études préalables à la réalisation de ce chantier. Nous avons même proposé d’assurer l’intégralité de la maîtrise d’œuvre. Nous attendons toujours une réponse de l’Etat”, explique le président du conseil départemental du Val-de-Marne, Christian Favier (PCF).
Près de douze ans après les premiers coups de pioche pour la réalisation du contournement de Boissy-Saint-Léger, le coût de la requalification et de l’aménagement paysager est aujourd’hui évalué par les services départementaux à environ 10 millions d’euros (sous réserve d’études plus poussées). Le maire de la ville, indique que l’association des villes riveraines de la RN19 va envoyer un courrier à tous les candidats aux élections régionales pour savoir s’ils seraient prêt à mettre au pot en cas d’élection à la tête de la collectivité.
Les élus locaux placent leurs espoirs dans une réunion qui doit avoir lieu la semaine prochaine en Val-de-Marne, avec le préfet d’Île-de-France et la présidente de la région, pour effectuer des arbitrages sur les sujets à financer dans le cadre du prochain contrat de plan Etat-Région (CPER).
“Entre l’achèvement des études et la passation des marchés, le scénario le plus satisfaisant nous permettrait de lancer la requalification à l’été 2022, ce qui laissera assez de répit aux riverains qui ont déjà eu à subir plusieurs années de travaux”, espère Régis Charbonnier.
“Le trafic générait également de la pollution atmosphérique et du bruit. Nous allons enfin pouvoir construire des solutions pour une ville apaisée” … Parce que le contournement de la RN19 qui absorbe maintenant tout le trafic, à quelques centaines de mètres et dans un bois, est devenu sans pollution ? Une preuve de plus de l’existence de Dieu !
Effectivement pour les humains ce sera positif…. mais on doit être face à un de ces khmers verts qui veulent obliger tout le monde à prendre vélo ou transports en commun.
Celui qui ne comprend pas qu’un trafic fluide est moins générateur de pollutions qu’un trafic haché ne veut simplement pas comprendre.
Tous ces écologistes dogmatiques font très mal à la France et aux Français. Espérons que chacun le moment venu saura s’en souvenir.
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