Justice | | 18/09/2021
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Boulogne-Billancourt: le président de PronoClub écroué pour “escroquerie”

Boulogne-Billancourt: le président de PronoClub écroué pour “escroquerie”

Le président du site de paris sportifs PronoClub, visé par au moins 200 plaintes dont une de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), a été mis en examen et écroué vendredi pour “escroquerie en bande organisée”, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre.

L’unique associé et président de cette société, Thomas Boursin, âgé de 24 ans et résidant en Bretagne, a été interpellé à Rennes mercredi et placé en garde à vue.

“Des sommes importantes ont été saisies sur ses comptes bancaires et les perquisitions ont permis de retrouver près de 12 000 euros en liquide”, précise le parquet, dans un communiqué.

Présenté vendredi à un juge d’instruction du pôle économique et financier de Nanterre (Hauts-de-Seine), Thomas Boursin a été mis en examen des chefs d’”escroquerie commise en bande organisée, blanchiment aggravé, pratiques commerciales trompeuses et vente à la boule de neige” puis placé en détention provisoire.

PronoClub, réseau social de mise en relation de parieurs et de pronostiqueurs sportifs, dont le siège est à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est soupçonné d’avoir escroqué plusieurs centaines d’utilisateurs. 

Des dizaines de plaintes, remontant à novembre 2020, ont été confiées à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et au service central des courses et jeux.

A la suite de ces plaintes, une enquête a été ouverte pour “vente à la boule de neige”, un système de vente par parrainage relevant d’une infraction au code de la consommation.

“Depuis la fin du mois d’août, le parquet de Nanterre a reçu environ 200 plaintes de particuliers concernant ces faits et continue à en recevoir presque quotidiennement”, a précisé le ministère public.

L’Autorité nationale des jeux (ANJ) a déposé également une plainte pour “escroquerie” le 11 juin devant le parquet.

Le délit de vente à la boule de neige “consiste à proposer à des victimes de collecter des adhésions ou de faire partie d’une liste en exigeant d’elles une contrepartie et en leur faisant espérer un gain financier qui résulterait de la progression du nombre d’adhérents”, a expliqué le parquet de Nanterre.

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